Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)

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MINES DE FER DE IMMO.

MINES DE FER DE BILBAO.

tient le plus d'impuretés fixes ou volatiles ; ces dernières sont fournies surtout par l'eau partiellement combinée.

notamment à San Benito, et il prolonge, vers le sud cette montagne par des escarpements élevés. Il marque les affleurements du minerai de fer, et il est juxtaposé au calcaire à Requienia, sans être recouvert par lui. Mais le mur du Rubio est très-apparent. Il repose directement sur un grès schisteux micacé dans lequel sont incrustés des rognons de sidérose décomposés. Cette couche constitue le lit des nombreux cours d'eau qui coulent au fond des vallées, notamment dans la concession de la Orconera. Elle passe sous la montagne et réapparaît vers le sud., surmontée du calcaire à Requienia. C'est l'assise n° située à la base du terrain crétacé moyen, la plus ancienne de la Biscaye. Elle paraît ainsi former le mur de tout le minerai. Quant à la Vena dulce, ou mine de galerie, c'est un minerai de profondeur. On ne la trouve point à la surface, mais bien sous le Campanil ou sous le Rubio, auxquels elle

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IV. Mode de gisement.

Ces trois types de minerais se dis-

tinguent encore d'une manière remarquable par leur distribution dans le gîte, et par leur mode même de gisement. Le ,Gampanil a été surtout mis en évidence sur la partie du mont Triano qui s'élargit vers l'Océan (Pl. V, fig. 5). Il est recouvert par un calcaire bleu clair, à cassure esquilleuse, très-dur, et souvent pétri de fossiles dont les coquilles sont

noires, très-tendres, et ne peuvent être séparées de la roche. Néanmoins on a pu reconnaître dans ces fossiles la

Requienia lvigata, ce qui établit l'identité de ces calcaires avec la couche n° 2 du crétacé moyen dont il a été question précédemment. Le recouvrement s'observe régulièrement clans les fronts de taille des Ganteras, telles que San Miguel, César, etc., ouvertes sur le versant nord du Triano. Ce même calcaire forme la crête de cette montagne

qu'il prolonge dans la direction de San Juan de Somorrostro jusqu'à Pucheta, marquant ainsi la ligne de partage d'eau du Nervion et du Rio de Somorrostro. Sur le flanc méridional, il s'étend d'une manière continue ; mais il s'interrompt sur le flanc septentrional pour faire place aux affleurements du minerai; et l'on ne retrouve plus que des lambeaux épars, comme les fragments d'une même couche soulevée et brisée. En résumé, le calcaire à Requienia constitue le toit normal du Carnpanil, et lui est postérieur. Quant au mur de ce minerai, il n'est pas connu à ce jour; aucun ciel ouvert ne s'est assez approfondi pour le rencentrer, et aucun sondage n'a été fait pour le rechercher. Le seul fait acquis avec certitude, et manifeste no-

tamment à la Cuntera San Miguel, c'est qu'il tourne en profondeur à la Vena dulce.

A l'inverse du Campanil, le Bubio n'a pas de toit; mais on connaît son mur. C'est un minerai de superficie. Il forme des pitons saillants sur les flancs du mont Triano,

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paraît entièrement associée dans un seul et même gisement. D'après ce qui précède, le dépôt primitif de ces minerais de fer à l'état de carbonate par la voie de sources thermales

n'est pas douteux. L'âge des gîtes est moins évident. On a émis l'hypothèse que le Rubio était postérieur au Campanil et à la Vena dulce, ces deux derniers minerais formant seuls à l'origine une couche ou amas recouvert par le calcaire à Requienia. Rien n'est Moins justifié que cette distinction en deux sortes de minerais d'âges différents. On trouve, en effet, au Somorrostro, toute une série de minerais représentant le passage progressif du Rubio au -.Campanil et à la Vena clulce. Le minerai appelé Vena aru-

biada, comme l'indique son nom, allie la richesse de la Vena dulce aux impuretés du Rubio ; en voici la composition Peroxyde de fer Oxyde de manganèse. . . Chaux

A reporter

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