Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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MINES DE FER DE BILBAO,
MINES DE FER DE BILBAO.
avec le brin moteur s'établit par un ressort à déclic. A la mine, l'appareil récepteur se sompose d'une grande poulie dont la gorge reçoit le câble, encadrée d'un rail demicirculaire surélevé. Les bennes vides passant sur le rail, sont chargées et poussées sur le fil de retour. Elles sont en fer et tiennent chacune 200 kilog. de minerai. Leur espacement est fonction de la vitesse et du poids transporté
nera et de Luchana, et l'on projette d'en installer en tête
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dans un temps donné. Lors de notre passage, la voie Audson, la seule qui fonctionnât, marchait à une vitesse de 2 mètres à la seconde, les bennes étant distantes de 4o mètres ; dans ces conditions, et pour une journée de io heures, le poids
utile transporté était de 56o tonnes. On ne peut nier aux voies aériennes certaines qualités spéciales qui peuvent les recommander dans certaines circonstances. Elles s'accommodent mieux que les ,voies ferrées des accidents du sol, ne nécessitent pas des ouvrages d'art, et sont d'un Prix d'installation beaucoup moins élevé. Mais ce sont des mécanismes délicats, qui se détériorent assez rapidement sous les diverses causes atmosphériques, d'un entretien coûteux, et sujets à des ruptures de fil assez fréquentes, dont les ré-
sultats sont l'interruption absolue du transport sur toute la ligne, et un grand dégât de matériel. L'emploi du moteur fixe constitue un avantage ; mais son rendement est beaucoup diminué par le poids mort transporté, et le prix de revient par tonne s'accroît dans une forte proportion, quand le trajet diminue. Au Somorrostro, l'expérience ne semble pas leur avoir été favorable. Des exploitations qui doivent avoir tant d'importance et ,de durée comportent des installations du même ordre, et les chemins de fer ou plans inclinés qui se prêtent cf ailleurs fort bien à la configuration de la contrée, paraissent à bon droit avoir
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de chaque ligne minière importante. Mais il ne suffit point d'avoir des embarcadères; il faut encore en faciliter l'accès aux bateaux qui doivent se rendre de l'Océan dans le Nervion, et vice versa. Cette question est loin d'être résolue. Un double obstacle s'oppose à la navigation dans la rivière de Bilbao. Depuis cette ville jusqu'à son embouchure, le Nervion dont la pente moyenne est de o",000i sur une longueur de 13.668 mètres, présente des courbes nombreuses dont les principales sont celles de la Elorrieta et du mont Aspe, et plusieurs hauts-fonds où l'on ne trouve
pas plus de 2 à 5 mètres d'eau à basse marée, entre le havre et l'embarcadère de Luchana. De plus, l'entrée de la rivière est fermée par la barre, sorte de banc de sable
dont la direction N.-E. coïncide avec celle d'une arête rocheuse affleurant sur la côte près de Santurce. Elle est formée de deux bancs séparés par une dépression, et n'offrant que om,90 de sonde, quand les eaux sont basses. Les bateaux ne peuvent entrer ou sortir, et descendre ou remonter le Nervion qu'à la faveur de la marée qui élève le niveau de l'eau de om,90 à 2,4o sur la barre, et de 5 mètres en moyenne dans la rivière. Cependant les grandes .frégates ne peuvent aller plus loin que Luchana. Le régime de la barre varie d'ailleurs avec les saisons; elle disparaît parfois pendant les orages de l'équinoxe ; mais elle ne tarde pas à se reformer. La construction d'ouvrages propres à supprimer ce banc de sable et à améliorer le cours du Nervion, intéresse vivement les compagnies du Somorrostro vouées à'une exploitation importante; mais ils ne sont encore qu'à l'état de projets, figurés sur le plan. Les travaux prévus dans la rivière consistent en un canal rectificateur de la courbe de la Elorrieta, une digue 'longitudinale sur la rive gauche de Luchana à la Vega d'El Desierto, se reliant au môle de la Venerita, une digue longitudinale sur la rive droite, parallèle à la précédente, de Luchana it La-
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prévalu. V. Travaux à la mer. - Quelques embarcadères ont été
déjà établis; celui de Galdamès permet de charger trois navires à la fois.; on achevait de construire ceux de la Orco-