Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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REVUE DE MINÉRALOGJE.
La composition chimique n'a pu être fixée avec précision à cause de la faible quantité de matière dont on disposait,
M. Laspeyres (1) a signalé, dans les filons de fer de Sayn-Altenkirch, l'association avec la millérite d'un autre sulfure de nickel Ni"S'? cristallisant en octaèdres réguliers, maclés autour d'un axe d'hémitropie perpendiculaire à, la face de l'octaèdre. Les cristaux sont aplatis parallèlement à a'. Éclat demi-métallique. Couleur gris fonce ou jaune. L'auteur a donné à cette substance, qui paraît être une forme dimorphe de la millérite hexagonale, le nom de POLYDYMITE.
Sous le nom de STUTZITE, M. Schrau (2) a décrit un minéral
rencontré .dans un échantillon provenant vraisemblablement du Nagyag. Le système est monoclinique, mais tellement voisin du système hexagonal qu'on peut calculer les inclinaisons des faces en supposant la symétrie hexagonale avec les constantes a : c =
- 1,2550. La forme est très-voisine de celle de l'argenta@ Ag2S, de
la discrasite Ag'Sb, de la chalcosine Cu'S. Une analyse imparfaite a donné pour la composition chimique AeTe.
Substances diverses. M. Lawrence Snzith (3) a démontré que les masses de FER d'Ovifak ,
que l'on avait considérées comme météoriques, sont un des éléments essentiels d'une roche éruptive basaltique qui a bouleversé toutes les couches sédimentaires. Le fer est si intimement uni au basalte, que les cristaux feldspathiques et autres de la roche pénètrent les particules de fer. L'auteur regarde le fer comme un produit secondaire formé par l'action décomposante des couches de lignite et autres matières organiques que les immenses dykes basaltiques ont pénétrées, et par-dessus lesquelles le basalte s'est épanché. Cette opinion sem-
blera erronée, si l'on met en parallèle la grandeur du phénomène éruptif et la faible influence réductrice que peuvent exercer,
pendant un temps bien limité, les gaz provenant du contact du lignite et de la roche éruptive. Au nombre des substances minérales, on peut compter main-
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ESPÈCES MINÉRALES NOUVELLES.
par M. Daubrée (1) et par M. Laurence Smith, dans le fer mét( rique d'Ovifak. M. Da,ubrée a donné à cette substance le nu,. LAWRENCITE.
M. von Lasaulx (2), signale un iodochlorobromure d'argent Agl, qui se trouve en beaux cristaux de ï à 2 millimè2Ag(CIBr) tres, montrant l'octaèdre régulier ou la combinaison de l'octaèdre et du aube. Il y a trace d'un clivage octaédique. Couleur jaune de soufre, rarement verte. Se coupe au couteau. Densité Il se trouve à Dernbach, près Montabaur, dans de petites cavités d'un quartz ferrifère qui forme la masse principale d'un filon de fer oxydé hydraté. Il est accompagné de beudantite, de carminite, et de petites pyramides hexagonales qui paraissent être de la greenockite. On n'a jamais signale dans la mine aucun minerai d'argent. L'auteur propose pour le minéral le nom d'IODOBROMITE.
On connaît depuis longtemps les calcaires cobaltifères de Schneeberg. On y trouve, associés à la rosilite (cobalt arséniate), des sphéroïdes de couleur noire à l'extérieur, rosés à l'intérieur. La densité est Lt,o2, la composition est celle d'un carbonate de cobalt CO'CoO, mélangé d'une petite quantité de carbonate de chaux et de sesquioxyde de fer hydraté. La surface de ces sphéroïdes paraît, au microscope, formée par de petits rhomboèdres tronqués par la face a,. Cette observation de M. Weissbach (3) est intéressante, parce qu'elle ajoute un terme à la série des carbonates rhomboédriques et qu'elle accroit les analogies chimiques et cristallographiques du fer et du cobalt. L'auteur propose de donner à ce nouveau carbonate le nom de SPHÉR000BALT1TE.
Dans une sorte cl'andésite augitique métamorphisée par des vapeurs volcaniques, que l'on observe dans le comté d'Hunyad (Transylvanie), M. Koch (4) a découvert quelques nouveaux minéraux. L'un d'eux, la PSEUDOBROOKITE, est LM fer titaué F003. Cat) et MgO. Perte.
50,74 42,29 4,28 0,70 100,01
qui cristallise dans le système rhombique et est ainsi dimorphe de
tenant le protochlorure de fer dont la présence a été constatée Journal (tir prakt. Chenzia, 1870, n°10, et N. Jahrb. fiir Min. 1877, 3.
Zeit. fur Kr., II, 3. C. R. Nov. 1878.
C. /t. Janvier 1877. Zeit. (tir Kr. I, 5. Jahrb. f. d. B. und Huit. ine Kan. Sachs. 1877 et N. Jahrb. .(4) Tseh. Min. Mitt., I, 4.
Min. 1877, 4.