Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)

358 RAPPORTS EXISTANT ENTRE LA COMPOSITION CHIMIQUE

plus éloignée pour la section ronde que pour la section carrée doit être rapproché de la même observation que nous ferons plus loin, en ce qui concerne les essais de résistance à la torsion. L'usine de Reschitza a fait également essayer à la compression le métal brut des lingots ; on observe les mêmes lois en ce qui concerne la dureté des aciers, mais les chiffres E, L sont moindres que pour les mêmes aciers laminés. d. Épreuves de résistance au cisaillement.

Une série de boulons de différentes duretés fabriquées avec des aciers Bessemer et Martin ont été éprouvés au cisaillement : la résistance à la rupture par cisaillement varie de 3,3o par millimètre carré, n° 7 Martin, à 68',5o n° 3 Bessemer. Le fer doux à grain résiste comme les aciers les plus doux et le fer à nerf descend à 28 kilogrammes. e. Épreuves de résistance à la flexion, au pliage, cintrage, etc.

Les résultats de ces épreuves nous sont fournis principalement et sous des formes variées, par Reschitza, le Jornkontoret et Terre-Noire. Les essais à la flexion proprement dite ont été faits par Terre-Noire sur des carrés laminés et rabotés de too 100 millimètres, provenant de lingots de 35o ><35o millimètres, martelés puis laminés à 1 2 0><120 mil-

limètres, et par Reschitza sur des prismps plus hauts que larges, environ 14 centimètres de hauteur sur 7 centimètres de largeur et sur des ronds de 14 centimètres environ de diamètre : les uns et les autres provenant de lingots de 400 X 400 millimètres. L'écartement des points d'appui a toujours été de i mètre pour les essais de Terre-Noire et pour les arbres ronds de Reschitza il a été de im,io pour les barres rectangulaires de Reschitza, mais pour ces derniers essais tous les chiffres ont été rendus comparables par

ET LES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES ACIERS.

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les formules de résistance à la flexion des pièces posées sur deux appuis et chargées en leur milieu. influence du carbone. - Les principales remarques que l'on peut faire sur les essais à la flexion, en ce qui concerne les essais de Beschitza, sont les suivantes Élévation de la charge à la limite d'élasticité, de la charge de rupture, et flèche moindre avec l'augmentation de teneur en carbone; les barres rondes, ainsi que dans les essais à la compression et à la torsion, se comportent mieux; elles fournissent une valeur de L plus forte et une flèche moindre que. les barres carrées, le tout étant bien entendu rapporté à l'unité. Le module d'élasticité moyen, calculé à l'aide des formules de résistance à la flexion, est voisin de celui fourni par les essais de traction. Les résultats d'épreuves faites à Terre-Noire sont parfaitement d'accord avec ceux de Reschitza, une forte teneur en carbone augmente L et R en diminuant la flèche ; les aciers à faible teneur en carbone arrivent à un ploiement tellement considérable que l'on ne peut les rompre : pour ceux-ci la charge à la limite d'élasticité est peu élevée, la charge de rupture considérable. Au contraire, pour les aciers à forte teneur en carbone, la charge de rupture diminue de plus en plus, et devient très-voisine de la charge à la limite d'élasticité qui est toujours très-élevée. Influence du manganèse. - Si maintenant nous examinons les épreuves à la flexion, des aciers manganésés de Terre-Noire, le premier fait qui nous frappe est une augmentation très-considérable de la charge à la limite d'élasticité, une flèche faible. c'est-à-dire une grande raideur, et en outre une très-forte résistance à la rupture totale, contrairement à ce qui a lieu pour les aciers carburés pour lesquels une forte limite d'élasticité correspond à une charge de rupture relativement faible : ce sont là des faits extrêmement remarquables. Ainsi que nous le disions à propos -