Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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579 de flamme prodeuxième ordonnée représente la longueur duite parle canon Y et observée par les regards Y Y Y, du DES POUSSIÈRES CHARBONNEUSES.
compartiment N. Le trait plein indique une flamme et le pointillé un faisceau d'étincelles
Les auteurs ont fait avec l'appareil 45 expériences en six séances dans le courant des mois de mai, juin et juillet 1878. Ils ont essayé successivement les différentes qualités de houilles très-riches en matières volatiles que produisent les divers gisements du nord de l'Angleterre et de l'Écosse : Welsh, Derbyshire, Yorkshire, Durham, Northumberland, etc.; ils ont essayé aussi quelques variétés de farine. Pour eux, les phénomènes ainsi observés sur une petite échelle ont affecté, dans la plupart des cas, les caractères d'une explosion, et ils ne doutent pas que s'ils se fussent
produits avec les mêmes éléments sur un plus grand théâtre, dans un chantier de mine, par exemple, ils n'eussent donné lieu à une véritable explosion. Il suffit d'ailleurs de se rappeler les accidents qui sont survenus à plusieurs reprises dans des minoteries, notamment dans les grands moulins de l'Amérique du Nord, pour qu'on: soit autorisé à conclure, par analogie, que certaines espèces de houille peuvent aussi donner de véritables explosions puisqu'elles se comportent dans l'appareil d'expérience de la même manière que la farine, en donnant lieu aux mêmes phénomènes et produisant des effets d'égale intensité.
En résumé, les expériences faites à Harton viennent fournir une preuve nouvelle à l'appui des opinions émises dans les enquêtes officielles sur les accidents de Fowler et
de Campagnac, et permettent de rapporter aux mêmes causes ceux de la Béraudière, de la fosse du Chauffour d'Anzin, de la Péronnière et du puits Sainte-Marie du Montceau qui se sont produits dans des circonstances analogues. MM. A. Freire Marreco et D. P. Morison ont l'intention de