Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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PERCEMENT DES ALPES.
ligues. Cette masse principale est formée de couches cris-
TUNNELS DU MONT CENIS ET DU SAINT-GOTHABD.
2.000 mèt. Transition entre les roches du Finsteraarhorn
dolomies.
mica, et schistes chloriteux de la vallée d'Urseren,
à 2.200
à 2.500
Le gneiss gris est en décomposition argileuse; il correspond à la surface du sol aux couches aquifères que l'on rencontre entre le trou d'Un i et
à 2 .80o
La galerie de direction traverse les couches cal;.
d'Altkirche.
caires d'Andermatt et atteint un terrain trèscompressible et très-désagrégé, formé de gneiss d'Urseren en décomposition. Un peu plus loin, on rencontre des micaschistes avec de n'ombreux cristaux d'orthose; on trouve aussi des bandes irrégulières de quartz gras, mêlé à du fer oligiste, aux environs desquelles la roche est en décompo-
tion. Côté nord, de Goes.chenen: à
que par ce fait que la galerie, après avoir passé sous
la crête des Schoollenen, se trouve plus rapprochée de la surface du sol.
de l'autre. Cette transition se fait par un gneiss riche en mica avec nombreuses intercalations de quartz et d'eurite. Nouvelles couches de gneiss du Finsteraarliorn et de gneiss granitique atteignant jusqu'a 6 mètres de puissance et considérées comme des ramifications de ce massif. La direction des bancs de gneiss du Finsteraarhorn est en moyenne N.6trE. et l'inclinaison 88°S.-E.
Voici maintenant quelques remarques sur la nature et les caractères des roches rencontrées pendant la perfora20 mèt. Gneiss granitique, très-dur, avec fissures verticales et horizontales, ne laissant échapper que très-peu d'eau. Dans le même gneiss granitique sont intercalées des à 167 -bandes successives de schistes micacés talqueux, chacune d'une puissance de 7 mètres environ. Le gneiss granitique est remplacé par du gneiss à 1.100 gris avec intercalations d'eurite. Ge gneiss contient encore quelques couches du gneiss granitique qui a dominé jusque-là, mais celui-ci est désagrégé et renferme, dans les fissures horizontales, de petites poches de cristaux. La roche devient moins dure et son humidité augmente. On constata aussi qu'à ce moment la température s'abaissa légèrement au front de taille, et comme à cette profondeur la température extérieure ne fait plus sentir son action, la baisse ne s'explique
,
d'une part, et les gneiss feuilletés, riches en
tallines qui se relèvent en forme d'éventail, de manière que, dans la partie nord de cet éventail, les couches plongent au sud, tandis que celles de la partie sud plongent au nord, et que les couches de la partie centrale se rapprochent de plus en plus de la verticale. La protogine n'apparaît pas dans la masse à travers laquelle s'opère le percement. Du côté de Gceschenen, le massif gneissique et amphibolique du Saint-Gothard est recoupé par un rameau de gneiss granitique, dit rameau du Finsteraarhorn, et, entre ces deux masses cristallines, se trouve intercalée une zone de calcaire cristallin qui s'étend depuis le Valais jusqu'à la vallée du Rhin et qui est accompagnée de cargneules et de
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sition argileuse et limitée par des fissures horizontales.
à 5.20o
Lt.000
Apparaissent des bandes et lentilles de calcaire cristallin, marquant la transition aux couches suivantes, formées de micaschistes argileux. On trouve le gneiss d'Urseren ; ce gneiss est formé
de feuilles de quartz avec mica gris argenté et paillettes isolées de mica brun, tenant de petits cristaux d'orthose, des grains de quartz vitreux, de la pyrite ordinaire et magnétique, et des bandes de calcaire cristallin. Si la proportion de quartz augmente, celui-ci prend une teinte verdâtre due à la présence d'une certaine quantité de chlorite. On a constaté que, en même temps que le mica devient prédominant, la chlorite le devient aussi, et le gneiss d'Urseren passe à un schiste chloriteux. Le gneiss d'Urseren renferme aussi des intercala-