Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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PERCEMENT DES ALPES.
Le 11 septembre, il se leva un brouillard si épais qu'on ne put même pas reconnaître distinctement les siUn point de regnaux lumineux placés sur les hauteurs. à 1. o86 mètres, dut père qu'on avait essayé de déterminer d'interrompre enêtre abandonné. On se vit donc obligé, de la remettre au jour suivant core une fois l'opération, et enfin reconnaître les si12 septembre. Ce soir-là, on put précision, un gnaux, et déterminer en peu de temps, avec brouillard épais point de repère à i.o86 mètres ; mais un déters'étant levé de nouveau, toutes les tentatives pour point plus en avant miner, depuis l'observatoire, un second dans le tunnel, restèrent sans résultat. Il fallut, en conséquence, se résoudre à reporter dans le tunnel l'instrument continuer le jadont on s'était servi à l'observatoire, et avait été lonnement en partant du point de repère qui à On réunit de cette manière, déterminé à i.o86 mètres. et à déterminer un nouveau point fixe, à 1.600 mètres, continuer le jalonnement jusqu'au front de taille. L'opération a été terminée le 14 septembre à 2 heures de l'après-midi; elle a, par conséquent, duré 91 heures, le mauvais temps. y compris les retards occasionnés par Du côté sud, on commença le Si août au soir, à susseptembre à 8 heures pendre les travaux de mine, et le ler très-favorable, on a pu viser dans du soir, par un temps l'observatoire, le tunnel et déterminer rapidement, depuis l'autre deux points de repère successifs l'un à Goo mètres, d'en déterl'embouchure. On a essayé 1.000 mètres de plus été miner un troisième à 1.45o mètres, mais il n'a essais possible de voir à cette distance. Après plusieurs infructueux, on a dû renoncer à déterminer ce point direcmatin, tement depuis l'observatoire, et le 2 septembre au l'intérieur du tunnel, on a continué le jalonnement dans mètres, un en plaçant au point de repère établi à i .000 théodolite de om,24, et en renversant la lunette de cet instrument. A partir de ce point et à l'aide des repères
TUNNELS DU MONT CENIS ET DU SAINTGOTHARD.
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établis, l'un à la tète du tunnel, l'autre à 600 mètres, on a pu déterminer de nouveaux points à 1.450 et à 1.600 mèt.,
depuis 1.600 mètres, on en a déterminé de nouveaux à. 1.800, 2.000 et 2. 200 et ainsi de suite jusqu'à 3.000 mèt. « Le jalonnement a été terminé le 3 septembre à 11'05; deux heures après, le personnel employé à cette opération avait quitté le tunnel ; en comptant les retards, le jalonnement a pris en tout 57 heures. A Geeschenen, on a établi une galerie de 114 mètres de long, dans le rocher qui sépare la Reuss de Goeschenen de la Reuss du Gothard, afin de pouvoir placer l'observatoire à 590 mètres de la tête du tunnel. A Airolo, la longueur de la ligne visuelle à ciel découvert est réduite à 548 mèt., par suite de la rencontre avec la paroi de la montagne. S 3. Lignes d'accès. LIGNE D'ACCÈS DU SAINT-GOTHARD.
La ligne d'accès du côté nord part de Fluelen, à l'extrémité sud du lac des Quatre-Cantons, et, sur la première
partie du parcours, la rampe maximum ne dépasse pas 10 p. 100; mais au delà, sur la ligne de montagne proprement dite, la rampe s'élève jusqu'à 26 p. too, et plusieurs stations, au lieu d'être établies en palier, se trouvent sur des rampes adoucies seulement jusqu'à 2,5 p. ioo. Les difficultés topographiques ont exigé, pour racheter des différences de niveau, la construction de tunnels hélicoï; daux, dans lesquels la rampe s'élève jusqu'à 23 p. Wattingen, par exemple, le tracé passe la Reuss, pénètre en tunnel hélicoïdal, et, au sortir de ce tunnel, retourne sur la rive gauche de la rivière. Les mêmes difficultés de tracé se sont rencontrées à la sortie sud du tunnel, du côté d'Airolo.
Les données suivantes se rapportent au tunnel de Leg-