Annales des Mines (1879, série 7, volume 15)
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nuLLETIN.
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TABLE DES MATIÈRES.
Zsigmondy, qui dirigea le travail, il a été arrêté le 22 janvier 1878 à une profondeur de 970m,48, donnant de l'eau à près de 740 centigr.
Un forage d'essai entrepris d'abord dans la Margarethen-Insel, au milieu du Danube, avait permis de vérifier l'allure des couches ; mais on ne pensait devoir aller à une aussi grande profondeur : une dislocation du sol abaissait ces couches beaucoup plus bas qu'on
TABLE DES MATIÈRES DU TOME QUINZIÈME.
n'avait pu le prévoir, et ce ne fut que la température rapidement croissante qui encouragea à poursuivre jusqu'au bout. On prenait chaque jour la température des boues ramenées par la cuiller; malgré le refroidissement qu'elles devaient subir en remontant, on constata un accroissement de température trèsrapide surtout jusqu'à 7 01.1 800 mètres de profondeur, un peu plus faible ensuite ; la boue remontée de la profondeur de 900 mètres
accusa une température de 80°,9, ce qui donne une moyenne de 12',6 t pour un accroissement de 1°. On mesura aussi la température au fond avec un thermomètre à maxima, mais l'échauffement produit par les coups de trépan et la pression de l'eau sur la panse de l'appareil entachèrent les résultats d'inexactitude. L'eau commença à sortir de l'orifice du trou de sonde quand on fut à 930 mètres de profondeur; elle était alors à 1i3°,55; au fur et à mesure de l'approfondissement, le débit et la température augmentèrent rapidement, surtout pour les premiers mètres; ainsi, pour 937',06, la température était déjà de 65°,87, et le débit s'était élevé de 432 à 2.206 hectolitres. Pour 945,54 on eut 71'; pour 955,36-72°. Enfin, à la profondeur de 97e,48 à laquelle le forage fut arrêté le 22 janvier 1878, la température de l'eau jaillissante était de 73°,875, et le débit, par 24 heures, de 11.917 hectolitres. Mais ce débit s'abaissa définitivement à 7.600 hectolitres, par suite de l'installation, dans le trou de sonde, d'une colonne de tubes en bois de mélèze, qui réduisit le diamètre intérieur à 8o millimètres, tandis qu'il était précédemment de 176 millimètres pour la onzième et dernière colonne descendue pendant le travail même.
L'eau qui sort du puits dégage de l'acide carbonique en abondance, de l'azote et un peu d'hydrogène sulfuré; elle renferme par litre .t`,13n de matières fixes, composées surtout de sulfates et carbonates de potasse, soude, chaux, magnésie, avec un peu de chlorures ; elle est assez analogue, en somme, à celle des sources du Kaiserbad à Ofen. Quant aux détails sur le forage lui-même, nous ne pouvons que
renvoyer à l'intéressant mémoire publié par M. Zsigmondy dans le Jahrbuch der k. k. geol. Beichsansialt, t. XXVIII, fasc. 4. R. Z.
MINÉRALOGIE.
GÉOLOGIE. Page e
Mémoire sur le calcaire carbonifère et les filons de plomb du Derbyshire; par M. Léon Lecornu
5
Mémoire sur la géologie et l'exploitation des gîtes de graphite de la Bohême méridionale ; par M. Bonnefoy Revue des principaux travaux publiés sur la minéralogie pendant les années 1877 et 1878; par M. Mallard
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I.PROPRIÉTÉS PHYSIQUES ET CRISTALLOGRAPHIQUES DES MINÉRAUX.
Propriétés élastiques. Expériences de M. JANNETTAZ.
Id.
de M. YO:GT sur le sel gemme. de M. GROTH sur le sel gemme.
Id.
de M. Conomuns sur le gypse et le mica.
238 24o 24° 240
Figures de corrosion. Expériences de M. BAUMHAUER sur le quartz
Id.
de M. GG0111
id.
24=
242
Groupements réguliers de cristaux appartenant à des substances différentes. Observations de M. vo i ItAnt sur les groupements de fer oligiste et de
rutile
242
Id.
de M. BÜCKING sur les groupements de fer oliyiste et de
Id.
243 magnétite . de M. SELIGMANN sur les groupements de magnétite et de
rutile Id.
243
de M. SADEBEGI{. sur les groupements de pyrite et de mar243 casite.
Hémitropie des cristaux Cristallisation des sulfures métalliques. hémiédriques à faces inclinées. Observations de M. SADEBECK sur l'hémitropie de la blende, du cuivre
gris et de la pyrite cuivreuse
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