Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES
ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR,.
Company. On est enfin arrivé, dans le sud du pays de Galles (1), à
sel. Je me contenterai d'en citer un seul exemple, le plus remarquable par la profondeur à laquelle on a réussi à le pousser. Il a été exécuté à Sperenberg, près de Berlin (1). On est entré de suite
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creuser i',28 en 23 minutes à une profondeur de 76 mètres, ce qui représente une vitesse de e millimètre par seconde environ. Le plus grand obstacle à cette rapidité se rencontre dans les poudin-
dans le gypse. A 89 mètres on a rencontré le sel gemme que l'on n'a
plus quitté jusqu'à la profondeur de 1.272 mètres, à laquelle on s'est arrêté sans que rien indiquât encore si l'on approchait de la limite du gisement. Cette mémorable opération a été conduite à bras d'hommes jusqu'à 300 mètres, et au delà par la force de la vapeur. Le diamètre était au début de om,392 et se réduisit par
gues, les conglomérats et les argiles, pour lesquels on peut être forcé de reprendre temporairement le procédé ordinaire, si leur puissance a quelque importance. De grandes profondeurs ont été déjà atteintes par la Compagnie Schmidtmann; par exemple : 697 mètres à Bcehmishbrod (Bohême), pour la Compagnie des chemins de fer autrichiens ; 741 mètres à
les tubages à om,318 à la profondeur de 280 mètres. L'avancement,
réparti sur le temps total y compris les chômages ou accidents,
Villefranche- d'Allier, pour la société de Châtillon-Commentry; 902 mètres à Ascherleben (Prusse), dans le bassin des sels de potasse. Le tableau suivant (2) fournit à cet égard quelques données intéressantes E.
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DÉSIGNATION Un sondage.
Bethlehem, près Liebau.
Rheinfelden (Suisse) Villefranche-d'Allier Ascherlehen, n° 1 n° 2 Id. n° 3 Id. Id. n° 4 Id. n° 5 Id. n° 6 Id. n° 7
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15 oct. 75. 19 févr. 76.
14 août 75. 15 oct. 75.
28 nov. 75. 4 janv.77. 5 juill. 76. 21 oct. 76. 19 nov. 76. 26 févr. 77. 14 fevr. 77. 24 août 77. 6 juill. 77. 1" déc. 77. 1"rjanv.78. 18 sept. 78. 18 févr. 78. 11 mai 78. 23 juill. 78. 4 oct. 78.
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81
85 100 63 60
7
7 9
à3 à3
à3 7 à3 7 à3 9 à3 9
à3
12 è3 10,5 à 3 10,5 à 4
500 443 741 303
312
453 443 902 405 361
7,4 13,0 5,1 5,3
4,4 5,6
5,2
9,0 6,4 6,0
tient compte de l'énorme profondeur atteinte, peut même être réduit à 167',30 si l'on en défalque la valeur que conservait encore le matériel après la fin des opérations (2).
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Exploitation de l'huile de pétrole. Indépendamment du rôle qu'il joue dans la recherche des mines, le sondage apporte un
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double secours à l'exploitation proprement dite, d'abord en ce qui concerne le fonçage des puits à grand diamètre, sur lequel j'aurai occasion de revenir, et en second lieu pour l'exploitation des gîtes fluides, à savoir les couches artésiennes, les amas salifères traités par dissolution, l'huile de pétrole et les fontaines de gaz. Cette dernière application a pris dans la période qui s'achève un prodigieux développement. M. l'inspecteur général Daubrée avait dès 1868 (3) signalé la rapidité avec laquelle s'accroissait la production du pétrole. Celle de l'Amérique du Nord qui en 186i
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a. 68 34 145 57 71
représente 0'1,80 par vingt-quatre heures. Le prix du mètre courant a été de 171`,40. Ce chiffre, remarquablement économique si l'on
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184 22,0 '23,8
21,7 14,2 17,8 13,9 30,0 26,4 9,2
Le sondage de Villefranche a fait l'objet d'une étude descriptive très circonstanciée de la part des ingénieurs de la Compagnie de Châtillon-Commentry. Ce travail paraîtra sans doute prochainement dans les Annales des mines, et me dispensera d'insister ici sur les détails du procédé.
Sondage de Sperenberg. C'est par milliers que l'on compte aujourd'hui les applications du sondage à la recherche des mines, principalement en ce qui concerne les gîtes de combustible ou de Lecornu (Annales des mines, 7' série, tome XIV, page 333). (2) Travaux de forage exécutés par la «Continental diamond rock boring Company », brochure. Leipzig, 1879.
447 369 1.310 395 396 1.117 665 1.809 694 493
avait été de 5.376.069 litres, atteignait au bout de cinq ans le chiffre de 302.338.912 litres. M. Henry, ingénieur des mines, a visité en 1876 le pays de l'huile (11). La production journalière était
en moyenne de 5.8 9.8/10 litres, c'est-à-dire supérieure à celle (1) Voisin, ingénieur des mines, Le sondage de Sperenberg (Annales des mines, 7' série, tome V, page Si). (2,) On vient de creuser à Pesth (IIongrie) un puits artésien qui a atteint
970 mètres, tandis que celui de Passy n'en a que 547. Il fournit environ 760 mètres cubes par jour d'une eau limpide, très-calcaire et légèrement barytique, à. 74 degrés centigrades. (Journal of the Franklin Institute ; Bulletin de la Société d'encouragement, 3' série,tome VI, page 270. Jahrbuch d. K. K. geol. Reichsanstalt tome XXVIII, fasc. 4. Annales des Mines, 7° série, t. XV, p. 635.) Rapports du jury international de l'Exposition de 1867, t. V, page 69 Compte rendu mensuel, juillet 5877, p. t 6.