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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES

ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.

voie, ou les bifurcations, de traverses plus ou moins compliquées, on trouve avantage à faire venir de fonte des plaques renfermant tous les éléments nécessaires. A Graissessac (quatre mines réunies), on

supérieure, on reporte la poulie de renvoi à une certaine distance de la tête du plan. A côté de ces différents dispositifs se place celui du chariot-

a disposé pour les grands plans inclinés de la surface une plaque très ingénieuse qui assure le passage automatique des trains sur les voles respectives qu'ils doivent prendre, au moyen des contrerails qui guident les mentonnets comme à l'ordinaire, et en outre avec l'aide de petits seuils en pente raide qui n'apportent aucune gêne au wagon descendant, mais ne se laissent pas gravir par celui qui se présente à contre-sens, et trouve au contraire toute facilité dans l'autre direction, vers laquelle il se trouve ainsi dévié tout naturellement.

porteur. M. Taza-Villain en construit dont la plate-forme peut jouer à charnière le long d'un arc à trous pour que le matériel puisse s'adapter aux variations du pendage, quand on transporte successivement le plan parallèlement à lui-même, dans les mé-

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Plans automoteurs. Quelques améliorations de détail méritent d'être signalées en ce qui concerne l'établissement des plans inclinés automoteurs. On sait qu'ils se rangent dans deux types essentiels : à simple ou à double effet ; chacun d'eux pouvant être réalisé de trois manières différentes. Le plan à simple effet peut être à deux voies avec wagon contre-poids, ou avec une voie étroite

insérée dans la principale avec chariot contre-poids très bas qui passe sous le wagon, ou avec un bure dans lequel descend verticalement un contre-poids. Le bure sera ordinairement moins long que le plan, avec des poulies de rayons proportionnels à ces longueurs et des poids en raison inverse.

Les plans à double effet peuvent être à deux voies et quatre

thodes d'exploitation qui le comportent, pour raccourcir les voies costeresses qui le relient aux fronts de taille et qui s'allongent progressivement.

La circulation sur les plans est toujours interdite aux hommes,

mais les ingénieurs et les gouverneurs s'en réservent souvent l'usage. Cette pratique n'est pas sans danger, et l'on y a obvié à Nlazenay par l'établissement d'un couloir latéral séparé par une balustrade de l'emplacement des voies.

Le croisement du plan et des galeries d'allongement crée toujours quelque difficulté en dehors du système du chariot porteur. A la Grand' Combe, on contourne des bouts de galerie entre l'amont et l'aval-pendage du plan et la galerie de niveau. A Ronchamp, on emploie des ponts-levis ou des rails amovibles à charnière qui, à volonté, prolongent la voie d'allongement par dessus le plan ou laissent au contraire la circulation libre sur ce dernier. A Mondalazac , des plaques de manoeuvre à charnière peuvent

être, ad libitum, rendues horizontales ou couchées suivant la pente.

rails; ou à deux voies et trois rails seulement, avec un évitement au

On peut entrer en travers-bancs en un point intermédiaire du

milieu pour lequel le rail moyen se bifurque en deux autres séparés par un entre-voie; ou encore à voie unique, c'est-à-dire deux rails avec un évitement au milieu, formé d'aiguilles qui fonctionnent d'une manière automatique mais moins rigoureusement sûre que le système à trois rails. Je mentionnerai également le mode de service installé a Carmaux, dans lequel les deux voies ne communiquent pas entre elles. Les wagons pleins descendent toujours par la même et les wagons vides reviennent par l'autre, les changements de voie se faisant entre les culbuteurs et le pied du plan où l'on forme et où l'on décompose les trains. Quand le câble a servi à descendre un train plein et à monter un train vide, on attelle le bout inférieur au nouveau train vide qui a été formé pendant ce temps et le bout supérieur à un second train plein, puis la manuvre se fait avec les cales croisés. A l'opération suivante, ils reprennent leur position normale. Pour permettre cette obliquité, à partir de la partie

plan, au moyen d'un dispositif employé à Firmy. Il consiste en deux

volets qui jouent sur des charnières horizontales latérales. Si on les applique verticalement contre les parois, le plan se trouve libre. Si on les rabat, ils en recouvrent la partie inférieure et forment recette et plaque de manuvre pour descendre les wagons de la travée dans le travers-bancs. Il est bon que le pied des plans ne se trouve pas dans la voie de fond elle-même, ce qui gêne le service et crée un danger pour la

circulation, car il peut arriver qu'un wagonnet soit précipité par

une fausse manuvre ou une rupture de câble. A Pontpean et dans d'autres exploitations, on le place dans une petite chambre de recette que l'on dispose latéralement à la mère-galerie en l'y raccordant par un bout de voie ferrée. On peut recommander, pour compléter les signaux à la voix qui prêtent parfois à des confusions, l'emploi d'un disque placé à la

recette supérieure, et manuvré d'en bas avec un fil, pour mar-