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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES

ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.

vées de 20o, 5c.° et 800 mètres de portée. On rencontre également

une vis sert à introduire, tous les quinze jours, un mélange à

un plan incliné suspendu sur câbles à l'intérieur des travaux de Pierrefitte dans un montage dont le sol, très-duràrebancher, trouvait trop accidenté pour l'installation d'un plan ordinaire se sur rails. L'administration forestière a aussi recours à ce moyen

pour faire franchir aux produits de ses coupes des ravins étroits et profonds. Elle avait notamment exposé au Trocadéro le plan en

relief du chemin aérien de Holcarté (Basses-Pyrénées). Dans le système Balan employé à Pierrefitte, on dispose quatre câbles. Deux câbles porteurs sont tendus d'une manière fixe, quoique avec une flèche très accusée sur cl'au,si grandes longueurs. Chacun d'eux sert à la circulation d'un train composé de deux roulettes à gorge assemblées avec un petit châssis. Celui-cl est attelé à l'un des brins d'un câble sans fin plus mince. Ce châssis supporte à l'aide d'un crochet la benne de minerai qu'on haut, et qu'on reprend en bas pour la vider et la y accroche en l'accrocher de nouveau. Le câble sans fin passe sur des poulies placées aux extrémités du bas et du haut de la travée. La poulie supérieure porte un frein pour modérer la descente à charge de la benne pleine, qui remonte l'autre benne, soit vide, soit remplie d'objets l'exploitation et moins lourds que le minerai, lequel est à utiles â Pierrefitte de la phillipsite et à Allevard du fer carbonaté. On a également employé des câbles sans fin portant de distance en distance des bennes, comme une immense chaîne à godets. On voit une installation de ce genre aux mines de fer de Biscaye et dans les houillères de Ijarewood (Colombie anglaise). Dans cette dernière, l'ensemble a 5.600 mètres de longueur, et le câble porte, tous les ào mètres, une benne d'une contenance de mes (t). Ce système avait été indiqué antérieurementtoo kilogramDuecker en Prusse, Ilodgson en Angleterre, Pirker en par MM. Von Carinthie (2). § VI.

Matériel roulant.

Boites de graissage. La question des boîtes inversables dans le culbutage des wagons est restée à l'ordre coup d'exploitations, comme à Bességes, à la du jour. Dans beauBaume, etc., on emploie une simple calotte sphérique boulonnée sur le châssis, et dans laquelle débouche la tête de la fusée. Un orifice fermé par Rossigneux, Compte rendu mensuel, février 1878. page Ga. Revue universelle des mines et des usines, 2e série, tome III, page 230.

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moitié solide et liquide qui ne se perd pas par le joint. Ce dispositif est fort simple (1). Je citerai également le procédé de graissage Évrard (2) employé à Vicoigne, et le système Defontaine, expérimenté avec succès à Liévin il y a quelques années, ainsi que la roue à graissage constant dervNil..FLaaymoil:einrgt é(n5)ie.

ur de Carmaux, a imaginé une roue qui se con-

struit aux ateliers Fourneyron (Loire). La boîte intérieure a un peu la forme d'une double bouteille (a). Le bout de la fusée étant toujours visible, on reconnaît facilement si Pa roue est convenablement graissée. On renouvelle l'huile tous les huit ou quinze jours, suivant l'activité du roulage. Cette roue est d'une seule pièce, sans joints et sans boulons. Elle est simple et légère.

M. Grand, également ingénieur de Carmaux, a exposé cette année une boîte qui se construit chez Muller et Roux, à Paris. Sa section présente aussi une certaine analogie avec une double bouteille, Elle se fixe sous le châssis et ne fait pas corps avec la roue comme dans le système précédent. La fusée porte un disque releveur. Les expériences de M. Grand lui ont montré une notable

amélioration du coefficient de traction qui se trouve réduit à du poids total, et une économie sur la dépense d'huile qui n'est plus que de or,o e par tonne kilométrique, avec de l'huile à / franc

le kilogramme. Le graissage se faisait tous les quinze jours et consommait o'g,56 par mois et par wagon. Le nettoyage avait lieu à peu près tous les ans. Les expériences de M. Grand ont été instituées d'après une mé-

thode très-ingénieuse que je tiens à signaler ici, car elle mérite d'être connue et permettrait d'étudier très-simplement le matériel d'une mine quelconque. Elle a été exposée par son auteur dans le Bulletin de la Société de l'industrie minérale (5).

Locomotives souterraines. La question des locomotives souterraines a été reprise encore malgré d'anciens échecs (6). A la (I) Veillon, Compte rendu mensuel, juin 5876, page t8; Marsaut, Bulletin de la Société de l'industrie minérale, tome XIII, page 435. Annales des mines, 6° série, tome II, page 321. Wéry, Compte rendu mensuel, juillet 1879, page i67. Compte rendu mensuel, janvier 1877, page 31. 2° série, tome VII, page 375. Locomotives de mines (Journal des mines, 1878, page 275. Einplo des locomotives souterraines, C. Heinrich (Zeitschrift Vereines für Kent/,eu, tome IX, page 238).