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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOtTATION DES MINES

détériore le chiffre du rendement. Il y a donc un juste milieu à déterminer pour connaître, suivant les circonstances, le degré de détente le plus avantageux. Dans les expériences que j'ai citées (p. 122), M. Hallauer était arrivé à couper la vapeur au cinquième ou au quart de la course dans les moteurs à un seul cylindre. Pour les machines Compound, M. Charles Émery a indiqué (1), pour le meilleur rapport du volume final au volume initial, la for-

mule: 100 P

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ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.

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renferme une détente au double; il est suivi d'un second cylindre (système Compound) quatre fois plus grand que le premier, puis enfin d'un troisième quatre fois plus grand que le second. M. Perkins annonce Etre arrivé à une consommation de 070 de charbon

par cheval et par heure. Il affirme qu'il atteindra le chiffre de ak,1i5. Ces machines ont été adoptées par M. Thorneycroft pour ses remarquables bateaux-torpilles à go tours par minute. L'amirauté anglaise a décidé, vers la fin de 1875, la construction d'une machine analogue de 900 chevaux indiqués pour le navire le Pélican, à 5 cylindres et 20 atmosphères.

dans laquelle P désigne le nombre de kilogrammes de pression effective par centimètre carré. Cette question a également fait

Je dois ces intéressants renseignements, ainsi que beaucoup d'autres relatifs aux machines à vapeur, à l'un de mes anciens

l'objet des recherches de M. Résal (2) et de M. Ledieu (3).

élèves les plus distingués de l'École des mines, M. Gustave Richard,

Hautes pressions ; machine Perkins. La question du degré de détente se trouve en relation étroite avec celle de la pression dans

ingénieur de la compagnie des chemins de fer du Nord. Il a apporté au dépouillement de nombreux matériaux, pour me permettre de compléter mon travail, un zèle et une entente des parties les plus délicates de la mécanique, dont je tiens particulière-

le générateur. La théorie établit avec évidence l'avantage des hautes pressions, et le courant de la pratique porte beaucoup dans ce sens, particulièrement en ce qui concerne les locomotives. Je citerai comme un exemple, excessif sans doute, mais carac-

téristique, et auquel n'a pas manqué un certain succès, la machine de Loftus Perkins (h). La chaudière est tubulaire, à provision d'eau distillée confinée et toujours la même. La pression y a été maintenue au chiffre exorbitant de 27 atmosphères pendant (;.0 jours de travail continu. Chaque tube est éprouvé individuellement à la presse hydraulique à 280 atmosphères, et tout le système dans son ensemble à 140 atmosphères maintenues pendant dix heures. Il y a économie complète de graissage; les garnitures sont purement métalliques, composées de i partie d'étain et 3 parties de cuivre. Le condenseur est à surfaces, et la pression y tombe à t. atmosphère 1/2. C'est dans cette enceinte que débouchent les soupapes de sûreté. La détente atteint le chiffre énorme de 32 volumes. On la réalise de la manière suivante. Un premier cylindre (I) Engineering, 5 mars 1875, page 177. Comptes rendus de l'Académie des sciences, tome LXXXII, page 647. Ibidem, tomes LXXX, page '99, et LXXXI, page 928. Engineer 1877, tome I, page 30o. Meeting de l'Institution des Ingénieurs mécaniciens. Londres, juin '877. Institution of civil Engineers, 7 mai 1878. The construction of Steam Boilers adopterl for very high pressures by Flannery.

ment à lui rendre ici le témoignage. Échappement. En ce qui concerne l'échappement, on doit d'abord se préoccuper de l'effectuer par le plus large débouché possible, car il n'y a plus ici pour l'étranglement aucune des compensations que nous trouvions à ses inconvénients en ce qui concerne la vapeur destinée à travailler sur le piston. Pour celle qui a achevé son évolution et qui n'a plus qu'a se perdre dans le concenseur, on arriverait seulement, en l'étranglant, à créer une contre-pression sur le piston qui viendrait en déduction du travail moteur, et qu'il ne faut nullement confondre avec la compression utile succédant à l'échappement, tandis que nous considérons once moment la communication libre avec l'extérieur. Cet incon-

vénient, trop souvent observé dans les anciennes machines, est sans

excuse, car on a toutes facilités sous ce rapport en augmentant autant qu'il le faut la largeur des lumières par leur bord interne. (lette partie, que ne déinas'quera pas le tiroir par son bord externe, sera comme non avenue pour l'admission, mais elle dégagera d'autant le départ de la vapeur détendue. Quant à l'influence utile du condenseur substitué à l'échappe-

ment simple, elle est hors de toute contestation. Je inc borne à rappeler que, dans les expériences de Mulhouse, M. liallauer a constaté de ce chef une économie de 1t3 p. 100. Compression.

A un certain moment voisin de la fin de la