Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES
ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.
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nier ont trouvé (1), comme moyennes de quatorze séries d'expériences, la répartition suivante du calorique
consiste à diminuer simplement la résistance à vaincre, c'est-à-dire la pression sur le dos du tiroir, en l'équilibrant par quelque action
Calories de la vapeur 62,50 Calories emportées par les gaz 5,00 Calories qui eussent pu être retirées par une combustion complète des gaz non brûlés 6,00 Calories qui eussent pu être retirées par la combustion du noir de fumée. 0,50 Calories employées par l'eau de la combustion des hydrocarbures 3,00 Calories perdues par le rayonnement 53,00
inverse. Le principe des tiroirs équilibrés remonte à Watt luimême. Je rappellerai également les anciens systèmes de Paltrinier', de Bedmer, Cochot, Walker, Dawis (1), qui reliaient au tiroir, à l'aide d'une courte bielle, un piston se mouvant dans un
me» La légèreté des machines a fait également de très-grands progrès. Nous sommes bien loin de l'époque où l'on comptait lion et 5o0 kilog. par force de cheval. Le chiffre le plus remarquable à cet égard a été atteint par les machines des baleinières Thorneycrofft, qui ne pèsent pas plus de 33 kilog. par force de cheval, en y com-
prenant les chaudières, le condenseur et même l'eau d'alimentation (2). Il s'en faut du reste encore de beaucoup que la pratique courante approche de ce chiffre. La vitesse du piston, que Watt fixait à t mètre, ne devrait pas excéder 2 mètres dans les moteurs industriels. Mais les machines marines dépassent parfois 3 mètres, et certaines locomotives ont atteint 6 mètres par seconde. Le nombre de tours a été poussé, dans certains cas spéciaux, jusqu'à 3o0 et /Loo par minute. La relation de ces deux éléments dépend de la longueur du cylindre. Les grandes courses se recommandent par l'atténuation proportionnelle de l'espace nuisible qu'il faut laisser derrière les faces du piston ; mais elles tendent à exagérer la vitesse de ce dernier pour un même nombre de tours. XII.
Organes de la distribution.
Tiroirs équilibrés. - On voit tous les jours s'accroître la puissance des moteurs à vapeur, et par suite la difficulté que le mécanicien éprouve à manoeuvrer les organes de distribution pour modifier la détente ou renverser la marche. De là l'introduction d'artifices spéciaux dont il nous faut dire d'abord quelques mots.
Un premier moyen concerne l'action directe de l'homme.
Aguillon, Compte rendu mensuel, juin 1876, page 21. Syqtème Compound, 6 atmosphères, 43o tours, ikg,6 de charbon par cheval et par heure (De Fréminville, Bulletin de la Société d'encouragement, 3' série, tonne IV, page 1091,
sens perpendiculaire et supportant par-dessous un effort sensiblement égal, quoique un peu moindre. Le dispositif le plus en vogue paraît être celui des tiroirs à. piston. M. Jobin l'a à peu près renouvelé du tiroir en D de Watt, avee quelques modifications qui ont leur importance. M. Head l'emploie avec des pistons sans garniture munis de rainures transversales, d'après un système bien connu en ce qui concerne les pistons moteurs.
M. Adams applique contre le ciel de la boîte à vapeur une sorte de cuvette élastique qui presse sur le dos du tiroir, en y supprimant sur une étendue notable le contact de la vapeur. M. Jaffrey a eu recours à un procédé analogue sur le navire City of Richmond (2). On peut citer de même les tiroirs compensés de Mouraille (3), Dawes et Holt (A), Outricige (5).
Dans la distribution de MM. Taylor et VVeatherhogg (6), la tige du tiroir s'implante dans cet organe en forme de coin, qui tend à le soulever lorsqu'a l'aide d'une vis on la force du dehors à y pénétrer davantage. On détermine ainsi une force en antagonisme avec la pression exercée par la vapeur sur lé dos du tiroir. Les Américains emploient le tiroir à galets. La glace, en métal doux, présente deux ornières dans lesquelles se meuvent des galets d'acier qui, par leur roulement, suppriment le frottement de glissement. L'adhérence et l'étanchéité ne sont pourtant pas détruites. car le métal ne peut s'user que par cette adhérence même. Le frottement n'existe pas non plus, car il suppose une pression mutuelle qui userait de suite le métal doux. De là une sorte de balance un peu paradoxale entre deux effets qui semblent s'exclure. L'expérience a cependant paru sanctionner ces vues. Spineux : Traité des distributions, planche XIV. Ledieu: Nouvelles machines marines, planche V. Engineering 1873, page 5.4. Engineering 1875, page 364. Ledieu Nouvelles machines marines, planche V, figure 9. Ibidem, figure Io.
Ibidem, figure ii. Engineering 1876, page 14.