Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES
une mention en raison de l'importance du problème auquel il se rapporte. C'est celui des petits moteurs domestiques pouvant permettre le travail en chambre de l'ouvrier sans lui faire quitter sa
famille. Six becs de gaz fournissent une force de 5 à 6 kilogrammètres par seconde avec une dépense de 66o litres à l'heure (I),
Le chauffage des chaudières par les gaz perdus des appareils métallurgiques se rattache naturellement à cet ordre d'idées. Le chiffre des chaudières verticales seules appartenant à cette ca-
ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.
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on charge à la fourche dans une trémie, ce qui est moins simple.
La maison Fowler a appliqué ce procédé pour les labourages à vapeur en Russie, en Ilongrie et dans l'Amérique du Sud. 75." de paille suffisent pour labourer à om,25 de profondeur un hectare capable de produire ensuite 3.0001g de paille. Pour fixer la puissance comparative de vaporisation de ces divers produits, on peut compter qu'en général on obtiendra 8's de vapeur
dans une chaudière tubulaire bien établie en brûlant i",00 de
tégorie était de 750 pour la France en 1876 (s). Cette disposition avait été suspectée à la suite d'accidents désastreux.
bonne houille ou 21.'00 de tourbe sèche ; 21g,25 à 24,50 de bois sec ;
L'enquête administrative qui a été faite à cet égard, tout en insistant de nouveau sur les précautions à prendre, n'a pas semblé attribuer à ce dispositif une cause spéciale de dangers. Il est coinmode en raison du peu de place qu'il nécessite. A la vérité, les gaz restent moins longtemps au contact de la chaudière à cause de leur tendance spontanée à monter de suite par le plus court chemin. Quand on est gêné sous le rapport de l'emplacement, on peut encore réaliser la disposition horizontale en plaçant le générateur au-dessus des fours à réverbère, comme à Tamaris, à De-
paille de blé ou d'avoine. C'est le besoin d'utilisation du menu des mines qui adonné naissance à la puissante industrie des agglomérés. Mais quelques essais ont été faits dans un sens précisément opposé, en achevant la pulvérisation
cazeville, etc.
Combustibles inférieurs. - A l'emploi des flammes perdues on peut rattacher celui de combustibles qui, sans valeur par euxmêmes, sont souvent en outre encombrants et même nuisibles; de
telle sorte que leur destruction est, à elle seule, un avantage. Je citerai par exemple la tannée humide que MM. Kraft et Muller, en France (3), MM. Crocket et Thompson, en Amérique (é), sont arrivés à brûler pour le chauffage des chaudières à vapeur. Les débris de cannes à sucre ont été utilisés de même par MM. Head et Shemioth. La paille et les débris de végétaux ont été également employés par ces derniers constructeurs (5). Deux cylindres cannelés saisissent la paille et la foulent dans le foyer où elle brûle en l'air avant même de tomber sur le fond. Dans l'appareil Kotzo, en Hongrie, Tresca, Bulletin de la Société d'encouragement, 3. sér., t. H, p. 525, Hanet-Cléry, ingénieur en chef des mines : Étude sur les chaudières verticales chauffées par les flammes perdues (Annales des mines, 7° série, tome XIV, page 68). Annales industrielles, 1870.
Thurston, Journal of Franklin Institute, 1875. J. Head, Proceedings of the institution of civil Engineers, tome XLVIII, 30 janvier 1877,,
24,5o à 5",00 de cotonnier onde canne à sucre; 31.45 à 51g,75 de
et brûlant la poussière fine lancée par un ventilateur, à peu près comme cela se passe dans les fours à puddler de Crampton. Ces essais, plutôt métallurgiques que mécaniques, ont été peu appliqués au chauffage des chaudières. On en peut pourtant citer des exemples de la part de MM. Whepley et Storer en Amérique (1), Stevenson à Londres, Isherwood, en 1876, pour le gouvernement des Etats-Unis. M. G. K. Stephenson de Valparaiso a obtenu de
meilleurs résultats que ses devanciers en pulvérisant moins fin (2). On chauffe aujourd'hui certains générateurs à l'huile de pétrole. Le foyer est garni de briques réfractaires sur une épaisseur de décimètre environ, pour protéger la chaudière et déterminer la combustion complète à l'aide d'une température très-élevée. L'huile
est amenée par de petits canaux et coule par la pesanteur, ou se trouve projetée, comme dans le système Aydon (3), par la pression d'un jet de vapeur surchauffée.
Explosions. - Un progrès d'une grande importance consiste dans l'institution d'associations d'industriels pour la surveillance de leurs appareils à vapeur. Cet examen est fait périodiquement par des ingénieurs spéciaux, expérimentés, réguliers dans leur service, responsables d'une manière plus directe que l'employé parEngineering, 187 F, page ig8, et 1877, page 335. Journal of Franklin Institute, 1870 et 1871, page 198. Annual report o,f the chier of the United States Bureau of Steam Engineers for 1876.
The Engineer, 1877, page 335.
Macquorn Rankine : Manuel de la machine à vapeur, traduction Richard, page 482.