Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)

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PriOCÉDÉS DE PERFORATION AU DIAMANT

5° La pièce principale de l'appareil de forage porte le nom de kuill; elle transmet. le mouvement de rotation aux

tiges tout en leur permettant de descendre au fur et à mesure de l'approfondissement du trou de sonde. Ainsi que l'indique la fig. 9, Pl. HI, elle tourne dans deux paliers dont l'un H est assemblé à la partie supérieure du bâti de la machine, et dont l'autre L, qui suit son mouvement ascendant ou descendant, est guidé par les montants parallèles du bâti. Les tiges .V sont fixées : 10 à la tête G de. la kuill K

moyen de trois fortes vis C, D, E (fig. 11 et 20, Pl. III): 2° à la base de la kuill à l'aide de trois rondelles superposées M, N, P, dont la dernière présente une cannelure en spirale, qui permet de faire avancer ou reculer trois griffes dentelées serrant les tiges. Les trois griffes T se meuvent dans des vides ou coulisses que présente une qua-

trième rondelle S formant la base de la kuill (fig. 9, 20, 22, PI. III). Une roue d'angle placée à l'extrémité d'un arbre incliné engrène avec le pignon F, qui met la kuill en mouvement. L'arbre creux A, sur lequel ce pignon est calé, tourne dans le.palier fixe H, et présente à l'intérieur une clavette saillante qui glisse dans une rainure existant sur toute la hauteur du tuyau de la kuill. Grâce à cette disposition, le mouvement de rotation imprimé à la kuill n'empêche pas SOU mouvement dans le sens vertical. ri!

4° Pendant les manoeuvres et pendant le forage, le poids

de la colonne des tiges ou des tubes de soutènement est équilibré par un contre-poids Q composé de plaques de fonte enfilées à l'extrémité d'une tige O. Ainsi que l'indiquent les fig. 2, Pl. I, et 15, Pl. III, cette tige est fixée au

milieu d'une traverse L, à laquelle sont attelées deux chaînes à la Vaucanson, qui passent successivement sur trois groupes de roues à dents B, N, C, puis remontent

APPLIQUÉS AU SONDAGE DE NEUVILLE (ALLIER).

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des montants verticalement pour aller s'attacher à la tête verticaux du bâti de la machine. Les roues inférieures (fig.

15, Pl. III) sont fixées par des boulons à chappes au

palier mobile de la kuill. des roues à [In frein spécial, agissant sur l'un des arbres contre-poids. dents, permet de régler à volonté l'action du Lorsqu'on vent élever la kuill à la fin de chaque butine,

tiges à la chaîne du

on arrête la rotation, on suspend les treuil, on desserre les trois vis et les trois griffes de la kuill, alors remonter la et on ouvre le frein. Le contre-poids fait kuill jusqu'au sommet de sa course.

5° Pour modérer ou arrêter la colonne des tiges dans leur mouvement descendant, on emploie un parachute très-simple représenté /;g. io, 18, 19, Pl. III. Deux excentriques X, X embrassent les tiges V; ils sont maintenus

R. entre deux plaques parallèles suspendues par les chaînes Aux points de contact avec les tiges, ces excentriques sont dentelés sur leur pourtour. Cet appareil empêche la chute des tiges dans le cas où il surviendrait une rupture du treuil, de la chaîne ou de quelque pièce de la machine ; il permet librement -l'ascension des tiges, mais il empêche tout les brusque mouvement descendant. C'est surtout vers

pièces d'assemblage ou raccords que les excentriques agissent avec le plus d'efficacité. Tiges creuses servant au forage.

Les tiges (fig. 26, Pl. IH) qui portent l'instrument de perfo-

ration sont en acier de bonne qualité et ont 2 mètres de longueur. Elles sont réunies deux à deux à l'aide de raccords (fig. 27) filetés (à droite) aux deux extrémités. On emploie des tiges spéciales d'un plus faible diamètre

(fig. 28, Pl. III), lorsque, à la suite d'accidents, on veut dévisser des tiges de forage ou des tubes de soutènement tombés an fond du trou de sonde. Ces tiges sont filetées à