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Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)

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POUR LE TIRAGE DES COUPS DE MINES.

EMPLOI DE L'ÉLECTRICITÉ

Leyde, et de l'autre avec le fil de retour accroché à. la la tête h de cette boucle b; lorsqu'ail pousse le bouton m, s'écarte de la boucle a et de l'axe ah, contre lequel baguette qu'elle entraîne avec elle; elle était pressée par un res3ort la tête de l'armature elle vient se mettre en contact avec circule dans le fil a intérieure ; l'étincelle jaillit et le fluide fil de qui aboutit aux amorces, et par leur entremise au matière isolante assure retour; une plaque circulaire pp en le passage du fluide. Lorsqu'on veut essayer la machine, on accroche aux deux boucles a et b, non pas les fils conducteurs, niais deux LI), qui aboutissent par leurs chaînettes en laiton ar, bs (fia extrémités à une rangée de 16 clous en laiton vs fixés sur séparées l'une de le côté de la boîte et dont les têtes sont l'autre par des intervalles de 2 'millimètres chacun : on peut alors observer combien il faut de tours de roue pour de cette garniture que l'étincelle jaillisse entre les lacunes

dessus de la boîte, et met ainsi à découvert les rarmatures extérieures a et 6. Un manivelle A sert, :à ;raide d'un petit engrenage, â actionner les disques en ébonite ou caoutchouc durci, BB, qui sont serrés entre deux coussinets cc garnis de peau de chat ; l'électricité résineuse développée par le frottement est recueillie par les peignes dd et amenée par un conducteur métallique à l'intérieur de la bouteille de Leyde; ce

conducteur et les pointes sont noyés dans des

plaques

d'ébonite destinées à empêcher la déperdition du fluide : un

écran analogue et indépendant te est placé dans le même but en avant des armatures extérieures des bouteilles, entre

ces armatures et les disques; les parois verticales et le fond de la boîte sont intérieurement garnis d'une petite

feuille de tôle qui supporte les coussinets .cc et la bouteille de Leyde ; le dessus est fermé par une plaque en ébonite légèrement bombée et consolidée au pourtour par un cadre

en tôle ; par dessus cette plaque se trouve le couvercle en bois.; des écrous en fer fff servent à fermer la boîte en assujettissant ce couvercle, et à serrer, au moyen de ressorts, la plaque en ébonite contre les parois verticales l'axe de la manivelle, les tiges qui pénètrent .au travers :de la paroi, traversent des presse-étoupes, de façon à maintenir ce compartiment tout à fait isolé des influences extérieures, et surtout de l'humidité : du charbon préalablement chauffé au rouge est disposé, comme substance hygrométrique, dans les angles KU.. En ouvrant la paroi verticale ES (fig. 2 et 4), on aperçoit deux boucles métalliques a et b qui correspondent aux deux armatures des bouteilles de Leyde : ces deux axes fie b sont reliés intérieurement par une baguette verticale gh, dont les extrémités seules sont en métal et la partie intermédiaire en substance. isolante : cette baguette peut osciller à sa base autour d'un axe métallique g qui est en relation, d'une part, avec l'armature extérieure de la bouteille de

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métallique.

Cette disposition, dans les nouvelles machines, est rem-

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le pôle placée par une autre qui paraît bien préférable : inférieur porte une baguette métallique verticale graduée, on la qui peut glisser à frottement doux dans une douille : rapproche plus ou moins du pôle négatif, et on peut connombre stater à quelle distance jaillit l'étincelle pour un de tours déterminé des disques. à celle En opérant avec une machine neuve semblable trouvé que l'éque nous venons de décrire, nous avons tincelle jaillissait à une distance de Go millimètres pour des plateaux, de 20 tours de la manivelle ou So tours tours 70 millimètres pour -25 tours de la manivelle ou ioo de manides plateaux, de So millimètres pour 5o tours nombre de velle ou 120 tours des plateaux ; au delà de ce tours on n'obtient pas plus d'effet ; si on augmente la disindique la détance de la pointe, une sorte de sifflement perdition du fluide, qui s'échappe sans produire d'étincelle.