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Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)

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POUR LE TIRAGE DES 'COUPS DE MINES.

EMPLOI DE L'ÉLEcrrnicirg

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Ut 9

sont d'une autre importance, 11 suffit pour le moment,de

D'après cela, l'amorce électrique coûterait

les rappeler.

o',, 9.25 pour la poudre (*),

tirage électilque

c!,./ 'o. pour la dynamite.

Tandis que l'amorçage ordinaire avec les 'mèches de sûreté aurait coûté ,or.c,6 pour la poudre avec mèche blanche, gutta,percha, id. id. (5'06 pour olo5 pour la dynamite avec mèche gutta-percha (o'0.61-of,o7),

On voit que le prix de l'amorçage, un peu plus élevé

.été Installé an 'puits

Montmaillot, en mars 187'8, Amédée de la concession par M. Mathet, directeur des -travaux de imines dela compagnie de 13lanzy ; on a pris pour 'fil .conducteur 1g :fi dit de campagne, formé d'un fil de cuivre de ,1^'51.1e,cliaulètre ,de 'gu t ta-percha, ,ce recouvert d'un enduit d'environ une enveloppe qui porte son diamètre total à 8 tissée protège l'extérieur du fil, qui offre ainsi des garanties très-grandes au point de 'vue de l'isolement et de la durée;

quand il s'agit de la poudre, est au contraire en faveur de l'amorçage électrique lorsqu'on emploie la dynamite; mais pour établir une juste comparaison au point de vue écono-

il pèse 7o grammes 'et ,coûte '0/,-; 5 le Anètre courant;

mique, il faudrait tenir compte d'un autre élément fort essentiel, bien qu'il ne puisse être traduit en chiffres; il s'agit de l'avantage très-marqué, au point de vue du vide produit, que l'on trouve à faire partir les ,coups de mine

coup de mine; mais par confte l'isolement .n'est plus au8Si

simultanément (**) : quant aux conditions de sûreté, qui (4}

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.e)(.0107

wr,o75

prix de l'amorce. Io p. ueo de transports divers, perte des fils d'accouplement.

l'avons dit ci-dessus.

Il suffit pour cela de tordre le fil de gauche de l'une

deu

amorces avec le fil de droite de l'a More3 voisine, et ainsi de suite, de façon à établir un circuit complet; au puits Saint-Amédée on a

souvent tiré des volées de sept coups de mine à la fois, sans aucune cflfficulté.

Le 5 juin '877, M. 011ier a fait une expérience en di.,posant un ion amorces sur le soi: ces amorces étaient séparées de la machine, d'une part, par les leo mètres des conducteurs tuinCide diamètre, plus ioo elètree paux eu pubs, de u mil uni. et de l'autre, (du côté,de l'armature de fil 41' i d'amorce de G intériuure), par Gon mètres de ce même petit fil n" On se servait d'une machine Bornhardt n'ayant qu'un seul pla-teau et qu'une bouteille de Leyde, que l'on chargeait au maximum;

cirent de

il n'y a donc aucune dépense de ce .chef dans le prix du bien assuré, surtout s'il y a plusieurs coups sitnultanés,,et II faut une plus grande surveillance pour éviter :les ratés; on s'est dispensé du fil de retour, bien que la profondeur l'a remplacé par la tige soit de plus de 15o mètres; métallique des pompes, que l'on met en.tommunication au fond avec la dernière amorce, au jour avec l'armature,extérieure de la bouteille de Leyde.

Total 6'0917 Pour la dynamite nous devons ajouter of,o225 comme nous (**)

l'amorçage se fait avec du fil de fer mincesans'enveloppe.;

Cette communication a toujours été satisfaisante, bien qu'on ait fréquemment 'fait partir jusqu'à sept ,coups de mine à laTois.

Lorsqu'on opère 'dans une galerieun peu longue,un peut également se dispenser de prolonger le fil de retour Jusqu'au jour, en plongeant son extrémité dans Peau ou en l'attachant à une barre de fer 'fixée clans le sol humide, de façon à assurer le passage jusqu'au sol de la décharge électrique.

trois volées ont f:dt partir ls amorces, soit une moyenne de lit amorces par volée. Les amorces qui faisaient explosion étaient toujours celles qui étaient disposées du côté du bouton de la bouteille de Leyde, c'est-à-dire du côte de l'armature intérieure.