Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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GÂTE DE PHOSPHATE DE CHAUX SITUÉ PRÉS DE
CETTE,
INFLUENCE DES PENTES SUR LE PRIX DE REVIENT, ETC. 289
desquelles on a trouvé des traces de phosphate, on n'a jamais rencontré cette substance en profondeur. En raison de la connexité entre la dolomie et le phosphate de chaux, il devient probable que lé phosphore a été amené sous la forme de dissolution de phosphate de magnésie, lequel, en présence du carbonate de chaux, a
produit du phosphate de chaux et du carbonate de magnésie (*). Dans cette hypothèse, il se serait produit un départ des deux sels résultant de la double décomposition, sans que les strates du calcaire eussent été dérangées. La transition insensible de la dolomie au phosphate et la disparition des plans de stratification clans la dolomie s'expliqueraient par l'hypothèse que les couches métamorphisées n'avaient pas encore une grande consistance lors de l'apparition du phénomène chimique qui les a modifiées, Les sources rie phosphate d'alumine auraient rongé par
place le calcaire encore mou, qui aurait ainsi formé une bouillie, état favorable à la double décomposition et à la séparation du phosphate et de la dolomie. Il faut admettre, en outre, que l'action chimique n'a pas interrompu le phénomène général de sédimentation. Nous
n'avons pas la prétention de donner cette théorie
comme
certaine ; mais, en se basant sur les faits exposés plus
haut, on ne saurait lui refuser un certain degré de
pro-
babilité. (I) La solubilité du phosphate de magnésie, à froid, est de près de t p. 100.
INFLUENCE, DES PENTES SUR
LE
RIX DE REVIENT KILOMÉTRIQUE D'UNE TONNE DE MARCHANDISES DE PETITE VITESSE Par M. AMIOT, ingénieur des mines, attaché à. la direction de l'exploitation de la compagnie P.-L.M.
La direction de l'exploitation de la compagnie a essayé de déterminer quel a été, en 1877, le prix de revient kilométrique d'une tonne de marchandises sur les diverses sections du réseau, et clans quelle mesure ce prix de revient a été affecté par les divers éléments qui influent sur les dépenses de chaque ligne,. Ces questions ont par elles-mêmes une importance sur laquelle il est inutile d'insister; en outre, elles appellent spécialement
l'attention à un moment où un grand nombre de lignes nouvelles sont en construction ou à l'étude. On a donc pensé qu'il y aurait quelque intérêt à exposer ici d'une façon sommaire la marche que l'on a suivie dans ces recherches et les conclusions auxquelles on a été conduit (*). Pour arriver à des résultats que l'on puisse com2.
parer entre eux avec quelque sécurité, on a dû ne pas. tenir compte d'un certain nombre de lignes trop courtes ou à trop faible trafic ; ces lignes donneraient des chiffres sans intérêt et auxquels aucune loi ne pourrait s'appliquer. On a ainsi éliminé de tous les calculs 5 lignes de moins de io kilomètres de longueur, et 7 lignes de plus de so kilo-
il
(*) Tout le travail a été fait sous la direction de M. Noblernaire, Ingénieur des mines, directeur de l'exploitation de la compagnie P.-L.-M.
TomE XVI, L879.
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