Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)

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DES MARCHANDISES DE PETITE VITESSE.

INFLUENCE DES PENTEffi SUR LE PRIX DE REVIENT

mètres dont la fréquentation diurne (on verra plus loin, go, la définition de cette expression) n'atteint pas 5o tonnes. C'est sur les 52 lignes restantes que les recherches ont porté. Le prix de revient. kilométrique d'une tonne de 3. marchandises à petite vitesse, sur une ligne donnée, dépend de deux éléments

i° Le tracé de la ligne, qui influe puissamment suries dépenses de la traction, par contre-coup sur les frais généraux (*), et, dans une faible mesure, sur les dépenses de l'exploitation proprement dite z° La fréquentation de la ligne, ou le nombre de tonnes qui la parcourent; cet élément affecte, d'une façon plus ou

moins marquée, chacune des dépenses dont l'ensemble constitue le prix de revient., Pour se rendre compte de l'action qu'exercent sur le prix de revient les variations du tracé et de la fréquentation, il faut successivement Déterminer aussi exactement que possible le prix de revient effectif de la tonne,. kilométrique sur chaque section du réseau ; e Chercher une loi qui exprime, d'une façon suffisamment satisfaisante, une relation entre ces divers chiffres

d'une part, le profil deslignes et leur fréquentation de l'autre. 1.

Détermination du prix de revient effectif.

Pour déterminer le prix de revient effectif de la tonne kilométrique sur les diverses lignes du réseau, on a pris comme base le chiffre exactement connu des dépenses totales d'exploitation de chaque ligne, tel qu'il est fourni par la comptabilité, et on fa réparti, au moyen d'hypo5.

() Les dépenses comprises clans ce chapitre sont, pour la plupan, réparties entre les diverses lignes au prorata du parcoure des trains sur celles-ci.

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thèses aussi voisines que possible de la réalité, entre les services de la grande et de la petite vitesse.

Ce calcul a été fait séparément pour chacun des chapitres de. dépense 1. Administration centrale, direction, services généraux;

Exploitation proprement dite ; 3' Matériel et traction

4. Entretien et réparation de la voie (réfection non comprise).

La marche suivie dans chaque cas est indiquée en détail dans les annexes n" s et 2. 6. La répartition de la dépense totale entre la grande et la petite vitesse n'échappe pas à certains inconvénients que la disposition des comptes ne permet pas d'éviter.

Par exemple, les parcours et les dépenses des trains mixtes de voyageurs et de marchandises, dont l'imper tance relative est si grande sur les lignes peu fréquentées, ne peuvent être répartis que d'une façon toujours un peu arbitraire. lien est de même, forcément, pour les frais généraux, etc. Quant à. la répartition des dépenses entre les di,. verses lignes, elle présente des difficultés de même nature. Ainsi, les dépenses des gares communes ne peuvent être réparties que d'après des bases toujours un peu arbitraires. La règle adoptée conduit à grever certains embranchements très-courts et très-peu fréquentés d'une somme

-

des

souvent fort élevée, représentant leur part des frais grandes gares auxquelles ils aboutissent, et à dégrever d'autant la ligne principale. C'est là, nous le verrons plus loin (g 23), qu'il faudra chercher l'explication de certaines anomalies.

II.

Formule du prix de revient.

Une fois les prix de revient effectifs d'une tonne à kilomètre déterminés pour chaque ligne, nous avons