Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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EUPLOI DE LA DÉTENTE
DANS LES MACHINES D'EXTRACTION.
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Si la distribution est réglée pour la pleine admission pen-
d'erreur provenant d'une appréciation erronée du poids
dant toute la course, c'est-à-dire avec des tiroirs sans
des câbles et des cages. On a pu ainsi déterminer le rapport
avance ni recouvrement, la position la plus défavorable aura lieu quand l'une des manivelles sera au point more Étant donnés les divers éléments de l'ex traction, savoir; Le poids utile suspendu Q Le poids mort suspendu Q', Le poids moyen du câble par mètre courant, P, La profondeur du puits H, Le rayon initial d'enroulement r Le rayon final d'enroulement R ;Soient p la pression absolue de la vapeur d'admission, p' la contre-pression derrière le piston, exprimées eu kilogrammes par centimètre carré, d le diamètre des cylindres exprimé en centimètres, L la course des pistons exprimée en mètres. Pour que la machine puisse enlever la charge Q-1--
l'une des manivelles étant au point mort, il faut que l'on ait :
K(p - p')
42 >(Q
-d' -L
(Y
PH) r,
(1)
du travail utile au travail indiqué, ou le rendement de la ni achine.
Trois expériences différentes ont donné pour le rapport---z
69,3, 70 et 72 p. 100. Le travail absorbé par les résistances passives varie donc entre 50,7 et 28 p. ioo du travail indiqué. Des expériences du même genre exécutées sur la machine
Sulzer du puits Campagne au charbonnage de Sacré-Madame à Dampremy (Belgique), ont donné 7o,A et 76,8 p. 100. Enfin au charbonnage de Monceau-Fontaine, on est arrivé à 78,2 p. ioo. Les chiffres ainsi obtenus donnent le rendement. S L. des machines en pleine marche. Au départ quand la vitesse est nulle ou très-faible, les résistances passives sont moins considérables que quand la machine est en vitesse et je pense que l'on peut adopter pour le coefficient K tel qu'il a été défini ci-dessus le chiffre de 8o p. uoo, qui est du reste gén éralemen t adopté.
K étant un coefficient de réduction qui tient compte des résistances passives, telles que les frottements des diverses pièces, la roideur des cordes, etc. On a fait aux mines de Ronchamp des expé3.
riences pour déterminer la grandeur du coefficient K, quand la machine est en pleine marche. On a relevé, au moyen d'un indicateur à marche continue, les .diagraumns de la pression sur l'une des faces de l'un des pistons pendant deux cordées successives et on en a déduit le travail
brut de la vapeur sur les pistons, ou travail indiqué G. Le poids de la houille extraite dans les deux cordées multiplié par la profondeur de l'accrochage a donné le travail utile G. En °pénal t de cette façon, on a éliminé les causes
L'inégalité (i) devient donc
o,io(pp')-nd2L>
-1- Q'
PH). r.
Ordinairement p p'= I kilog., la contre-pression au départ étant égale à la pression atmosphérique. Il vient donc finalement : d'L > o ,;-96 (Q +
-1-- PH)r,
'ou en chiffres ronds
d'L> o,8(Q+
PII)r.
(2)
Le tableau suivant donne les dimensions d'un certain nombre de machines d'extraction à deux cylindres conjugués et les conditions dans lesquelles elles fonctionnent.