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DANS LES MACHINES D'EXTRACTION.

EMPLOI DE LA DÉTENTE

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S 10. Soient p la pression variable de la vapeur introduite dans le cylindre, p' la contre-pression, DR le mo-

effectuer, varient dans des limites d'autant plus étendues que la régularisation des efforts obtenue par les bobines ou les tambours est moins parfaite. Les machines d'extraction travaillent donc en général dans des conditions peu favorables à la bonne utilisation de la vapeur. Nous allons examiner quelle est cette utilisation suivant le mode de distribution adopté.

ment variable de la résistance, d le,diamètre du piston, d' le diamètre de la tige du piston et de la fausse tige, p et p' sont exprimés en kilogrammes par centimètre carré, d et d' en centimètres.

Enfin désignons par K' le rendement de la machine, c'est-à-dire le rapport entre le travail utile effectué et le travail brut développé sur les pistons.

Le travail utile par tour est égal à 21L. Le travail absorbé par les résistances passives est une

CHAPITRE II. DISTRIBUTION A PLEINE PRESSION SANS DÉTENTE,

fraction du travailutile représentée par l'expression

s 9.

La plupart des machines à deux cylindres conjugués qui fonctionnent en France et en Belgique, ont une distribution par tiroirs ; quelques-unes ( machines du Grand-Hornu, de l'Escarpelle), ont une distribution par robinets à boisseau. Depuis quelques années seulement l'emploi de la détente variable par le système AudemarKraft ou par le système Sulzer a conduit à l'adoption des soupapes, usitées depuis longtemps en Westphalie. Toutes ou presque toutes les distributions par tiroirs ou par robi-

K"

et le travail total des résistances passives par cordée sera égal à

K,

. QII. On peut admettre que les résistances

passives restent sensiblement les mêmes pendant toute la

-

durée de la cordée, de sorte que le travail de ces résistances par tour sera égal à

QH

K,

, M étant le nombre

m.

H

nets sont mues par des excentriques commandant des

total de tours, et comme .M

coulisses de Stephenson ou de Gooch. Ordinairement les excentriques sont calés sur l'arbre avec un angle d'avance très-faible, et les tiroirs n'ont qu'un recouvrement insignifiant n'ayant d'autre objet que d'empêcher la communication au-dessus du tiroir des deux lumières d'admission, en cas d'usure des pièces. Le mécanicien marche toujours avec la coulisse à fond

pression du travail absorbé par les résistances passives à chaque tour est

, on voit que l'ex-

K'

(R

Le travail de la vapeur par tour est c (d2d'2) L (p pour les deux cylindres.

p' ),

Pour que la vitesse soit uniforme, il faut que la pression p satisfasse à chaque instant à la relation

de course; il n'y a ni avance à l'admission, ni avance à l'échappement; l'admission comme l'échappement ont lieu pendant toute ou presque toute la course. Le mécanicien, pour régler la vitesse de sa machine, n'a d'autre moyen à sa disposition que de fermer progressivement son régulateur, de manière à diminuer la pression d'admission.

K'

(R

r)Q

2D11- = (d'

2a1U+

.

011

P=

(d'

d")L(p (R L

p')

r)Q (8,