Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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EMPLOI DE LA DÉTENTE
DANS LES MACHINES D'EXTRACTION.
D'après les expériences relatées au S 3, la valeur du coefficient K' est comprise entre 0,695 et 0,786; on peut
Si on remplace p' par cette expression dans l'équation (8) celle-ci devient
354
admettre le chiffre moyen de 0,72. On a donc
K'
==°'39
et l'équation (8) devient p
p
,
z2)h1o ,39 (B.+ r)Q (d'
(8')
Dans une machine de ce genre, la contre-pression p' diminue naturellement avec la pression d'admission, mais
elle est toujours très-considérable. Comme il n'y a
pas
P-
1,033
est à fond de course et retourne en arrière, et la vapeur, ne trouvant pour s'écouler qu'un orifice insuffisant, donne une contre-pression très-élevée, qui reste pendant toute la course bien supérieure à la pression atmosphérique. Ce qui augmente encore la contre-pression dans les machines à pleine admission, c'est que les constructeurs sont conduits à faire les orifices d'admission et d'échappement très-étroits, afin de diminuer la surface des tiroirs et par suite l'effort que doit exercer le mécanicien pour manoeuvrer le levier de changement de marche. Lorsque les machines ainsi construites avec des lumières très-réduites et des tiroirs réglés sans avance, marchent à grande vitesse, les contre-pressions sont énormes, et c'est uniquement à vaincre cette résistance, en quelque sorte artificielle, qu'est employée la plus grande partie de la vapeur fournie par la chaudière. La valeur de la contre-pression .dépend naturellement de celle de la pression, et on peut écrire = 1, o;53
pp.
K'
(1
(B. + r)Q
-
(9)
D'après les expériences faites à Ronchamp sur la machine du puits d'Éhoulet, et dont nous parlerons plus bas, la contre-pression moyenne est égale à i ,o55 + 0,359 V. Remplaçant p' par cette valeur dans l'équation (8)', celle-ci devient
p=1,G11+
d'avance à l'échappement, la lumière d'échappement com-
mence à peine à se découvrir au moment où le piston
2 DR. ± _L.
335
+ 0,39 (R r)Q 0,64Ke ..._cl'`)L
231L
(
o
Le poids de vapeur consommé par coup de piston est égal : 10 au poids de vapeur 110 présent dans le cylindre
au moment où commence l'échappement, moins celui qu se trouvait dans l'espace nuisible au commencement de l' admission ; nous nommerons cette vapeur vapeur sensible;
2° au poids Di de la vapeur qui s'est condensée sur les parois du cylindre refroidies pendant la période d'échappement qui précède la période d'admission. Le poids de vapeur sensible est 110
( (12 d'2)L -I-
V)0 VO
ro étant le volume de l'espace nuisible, a et a', la densité de la vapeur correspondant aux pressions p et p'. On peut avec M. Zeuner (Théorie mécanique de la chaleur), représenter la densité 8 par la formule empirique 8 -= 0,58768/M39'.
Le poids de vapeur sensible a donc pour expression H. = 0,58768 [
1_
40.000
v) p0,9393
vp'0,93931