Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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DANS LES MACHINES D'EXTRACTION.
EMPLOI DE LA DÉTENTE
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dies pendant l'échappement, et une partie plus ou moins grande de la chaleur cédée aux parois est restituée à la vapeur pendant la détente, de sorte que la courbe tracée par l'indicateur est au-dessus de la courbe adiabatique. Cette courbe est encore représentée par une équation de la
Nous nous servirons de l'expression du travail donnée par la courbe hyperbolique pour calculer le travail de la détente des machines d'extraction à détente fixe ou va-
forme
coulisse, avec avance et, recouvrement, l'admission maximum a lieu pendant une partie de la coursé du piston, qui varie de 75 à So p. ion, suivant les éléments de la distribution. Avec une machine de ce genre, dans laquelle on
Seulement, l'exposant est plus petit que celui de l'équation de la courbe adiabatique. L'expérience a montré qu'il est ordinairement voisin de l'unité et que l'on peut calculer le travail de'la vapeur avec une approximation très-suffisante dans la pratique, en se servant de la formule anciennement adoptée
PV =r-re,
riable.
Quand la détente est donnée par une distribution à
ne fait pas varier la position du coulisseau pendant la marche de la machine, le mécanicien maintient la vitesse
uniforme en faisant varier la pression d'admission au moyen du régulateur.
En conservant les notations du S2 et désignant parl-
a
la fraction de la course pendant laquelle a lieu l'admisd'où l'on déduit pour le travail de la détente.: V'
= PV log nép. -V
Dans presque tous les diagrammes relevés sur des machines d'extraction à grandes détentes que j'ai eus ,entre les mains, la courbe de détente s'élève toujours au-dessus de la courbe hyperbolique déduite de l'équation PY=P'V',
c'est-à-dire que l'exposant T est toujours plus petit que l'unité. Ce fait prouve que la condensation à l'intérieur des cylindres est considérable dans les grosses machines d'ex-
traction et qu'on ne saurait la négliger sans commettre, dans l'appréciation de la consommation de vapeur, ,des erreurs de grande importance. L'erreur commise dans le calcul du travail effectué, quand on prend la courbe hyperbolique, est :au contraire assez faible, parce que la surface comprise entre cette courbe fictive et la courbe réelle est peu considérablerelativement à la surface totale du diagramme.
sion, par le degré de détente, c'est-à-dire le rapport du volume occupé par la vapeur à la fin de l'admission, au volume qu'elle remplit à la fin de la course, on voit facilement que le travail G effectué pendant un tour est a
pvin (d2d")p". (18,)
p(1-1-- In) +
p' étant la contre-pression moyenne, obtenue en tenant compte de la période de compression. ,((12cl'2)L 7Z
On a d'ailleurs
n
a
2t(d2
.(p.000v
+4o.000v
Soit ari le rapport du volume de l'espace nuisible y au volume total décrit par le piston ; (oc est ordinairement com-
pris entre o,o5 et o,o5). CL _=
4o.000u