Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS.
protection, sous les noms suivants Anciens Célestins n° 1, Anciens Célestine n,° ,, Nouveaux. Célestins n° 1 et Nouveaux Célestins n° 2. La cinquième, située, au point A (PI. X., fig. 5 et 5), au
à la fois sur les anciens Célestins n° 1 et la source innommée A. « Une citerne de 1 mètre de largeur sur 8-,85; de longueur dans oeuvre fut creusée à la pointerolle, dans le travertin à feuillets verticaux (près de sa limite), des joints duquel sortent les deux sources.. Du; côté de l'Allier et au
fond d'un puits,. n'est guère qu'un suintement ; elle a une saveur désagréable, que. l'on attribuait autrefois à des infiltrations provenant du bâtiment des Célestins,, alors
transformé en étable, mais qui persiste depuis la suppression de cette étable. Elle n'est pas utilisée. La source mentionnée dans l'ouvrage de Jean Banc (voir plus haut, p. 502), laquelle jaillissait de l'escarpement rocheux sur lequel s'élevait l'ancien couvent, a disparu, nous ne savons à quelle époque, peut-être par suite de la destruction partielle du rocher, qui pendant un certain temps a été exploité en carrière pour moellon. La source des Anciens, Célestins n° t sourdait autrefois au point B et était recueillie dans un puits carré creusé dans le roc. Nous rassemblons dans. le tableau ci-dessous les observations faites à. différentes époques sur la température et le débit de cette source. DATE
NOM
de l'observation
de l'observateur.
par 24 heures.
TEMPÉRAT1JI1E.
mètres cubes.
degrés centigr.
10 juillet1775.
De Lassonne. Desbrest.
OMO 0,255 0,148
27,50 22,19, 16 00 16,30 12,00
27 août 1777: 1820.
Berthier et Puvis.
Février, mars, avril
MM. François et Boulanger.
Octobre et novembre 1843. et mai 1844.
M'. François:
fond, la citerne fut mise à l'abri des infiltrations d'eau douce par un massif de béton. Les deux sources (la source B
s'était transportée au point C suivant une fissure de la roche) furent reçues dans deux, cuvettes, spéciales, où le puisement s'opère au moyen de pompes foulantes. Le débit des Anciens Célestins n° j fut ramené au chiffre de i 120 Ltres, observé en 1846,;, mais il eut à subir l'influence des
travaux faits sur les Nouveaux Célestins et tomba à 810, puis à;528 litres, la température étant de 120. Les jaugeages
effectués du i" au 20 mars 1856 ont indiqué un débit de 5oo à 617 litres, selon le niveau, et une moyenne journalière de 56o litres (1. » Ultérieurement, on a comblé la citerne en y ménageant un puits pour chacune des sources. Celui de la source utilisée a or°,85 de côté.et 5',11. de profondeur., litres.
Son débit a été trouvé, en i860, de
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en r868; de
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Id
DÉBIT
En 1846, le puits où se trouvait le griffon de la source fut approfondi, et l'on obtint un débit de 1.100 litres d'eau à: la température; de 15;°. Mais le débit, après s'être maintenu à ce chiffre jusqu'en 1847, s'abaissa à 84o litres en 1849, puis à 55o litres dans la période de 1849 à 1852. On résolut alors de faire de nouveaux travaux portant
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id
100 à peine, id. le 17 nov. 187/r, de le puits étant maintenu à sec. Le 15 février 1879, nous avons trouvé, au, robinet d'embouteil-
lage, l'eau se tenant au niveau de ce robinet, un débit de oli`,197 par minute, soit de om3,2811 par 24 heures. A ce moment l'eau se tenait, dans le puits des Anciens-Célestins n° j, au niveau de l'origine de la conduite allant au caveau d'embouteillage.
Ajoutons que l'altitude du sol, auprès; de la source, est de 256m,77.
Nouveaux Célestins n° i ou source: de la Vasque. - Depuis longtemps; l'existence d'une source: minérale se muni(*) Rapport de M. François, en date du 16 avril i856.