Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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SOURCES MINERALES DE VICHY
que l'eau minérale jaillit à l'orifice du tube ascensionnel, lorsqu'il se forme dans la conduite des cantonnements de gaz mettant obstacle au mouvement de l'eau. Le 9 septembre 1876, en jaugeant la source au moyen d'un ajutage placé au même niveau que l'origine de la conduite de la buvette, nous avons obtenu un débit moyen de 121,20 par minute, soit de 17"3,5oo par jour de 24 heures. Le débit n'est pas parfaitement uniforme ; il varie périodiquement, la durée de chaque période étant de 5 minutes 44 secondes; pendant 20 secondes le débit est très sensiblement au-dessous de sa valeur moyenne ; il est plus abondant et à peu près uniforme pendant le reste de la
ET DE SES ENVIRONS.
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l'établissement thermal Sainte-Marie, la source Élisabeth débitait 25 mètres cubes par 24 heures. Le 5 octobre 1855, M. Bouquet a trouvé 16°,8 pour la température de cette source, celle de l'air étant de 16 degrés. Aujourd'hui elle ne monte plus qu'a quelques centimètres au-dessus de l'orifice du tuyau ascensionnel, qui a o",o2 de diamètre. Elle débite 12 à 15 mètres cubes par 24 heures,
suivant que la source Sainte-Marie est en activité ou. en repos. L'eau retombe dans une coupe métallique d'où partent deux tuyaux allant à la buvette et au robinet d'embouteillage. L'orifice du tuyau d'ascension est à l'altitude de 275'1,59.
période. Source Élisabeth.
Source Sainte-Marie.
La source Élisabeth, située dans le jardin .de l'établissement thermal Sainte-Marie, à Cusset, a été obtenue au moyen d'un forage exécuté du 26 novembre 1844 au 2 janvier 1845 et poussé jusqu'à la profondeur de 89",95. On a employé une première colonne de tuyaux de retenue
Le forage de la source Sainte-Marie, située à ioo mètres environ à l'Est.de la source Elisabeth, dans un enclos dé-
de o",24 de diamètre et de 6 mètres de longueur pour traverser la couche de gravier superficielle, puis une deuxième colonne de retenue de o",18 qui descend jusqu'à 20 mètres. A partir de cette profondeur, le sondage a été continué sans tubage, sur un diamètre de o",to, dans des marnes ou des argiles alternant avec quelques petits bancs
de calcaire peu dur. L'eau minérale commença à jaillir quand la sonde eut atteint la profondeur de 85 mètres. Le tube d'ascension en fer creux ayant été mis en place,
la source jaillit à 5 mètres de hauteur au-dessus du sol, en donnant 55 litres par minute, soit 47"s,5 2 0 par 24 heures
à la température de 15°C. Qu&que temps après, elle ne s'élevait plus qu'à 2",5o, en débitant 25 litres par minute, soit 35 mètres cubes par jour. En 1855, d'après M. Bertrand, alors propriétaire de
pendant de l'établissement thermal Sainte-Marie, a été commencé en février et terminé en avril 1849 ; il a traversé sur une hauteur de 5",7o, entre les profondeurs de 84",5o et de 9o",2o, la nappe d'eau minérale, dont le gisement est constitué par un lit de sable argileux gris. Le sondage, continué jusqu'à une profondeur de 115",57, dans l'espoir de trouver de l'eau thermale, n'a pas rencontré d'autre nappe. On a relevé dans ce travail la coupe géologique ci-dessous.