Annales des Mines (1879, série 7, volume 16)
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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS.
diamètre, tandis que l'on draguait à l'intérieur au moyen
tements assez nombreux, provenant sans doute de la première nappe traversée, s'observaient au pied de la vasque. Selon M. Larbaud, le débit aux robinets était de. 2u13,800 par 24 heures pour la source D et de 6 à 7 mètres cubes pour la source E. Le 5 août 1862, M. de Gouvenain retrouva la source C dans le même état qu'en décembre 1859. L'eau en était légèrement opaline et tenait en suspension principalement du peroxyde de fer. Sa force alcaline équivalait à 6g,755 de bicarbonate de soude par litre.
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d'un appareil à soupape; on descendit ainsi jusqu'à la profondeur de 7 mètres; un second tube de om,25 de diamètre fut placé à l'intérieur du premier et du ciment fut
coulé entre les deux tuyaux. L'eau s'éleva dans cette colonne jusqu'à orn,8o au-dessus du sol. Une vasque fut établie à ce niveau pour la recevoir et des robinets furent implantés surie tube pour l'embouteillage.. Le 26 décembre 1859, « la température de cette source était de 11°,25; son
débit était bien supérieur à celui de la préCédente ; son eau était éminemment gazeuse, fort limpide et paraissait très minéralisée (*). » Dans l'hiver de 1858-59, M. Larbaud fit exécuter au point E, un peu au Sud de la source C, un sondage, qui fut poussé jusqu'à la profondeur de 55 mètres, à travers des couches alternantes de marne ou de calcaire marneux, d'argile et de sable. L'eau minérale a été trouvée dans les lits sableux à trois niveaux différents, savoir : à 2»',5o (c'est
cette nappe qui alimente les deux autres sources; elle paraît régner depuis la profondeur de 2-,5o jusqu'à celle de 7 à 8 mètres), à 19 mètres et à 55 mètres au-dessous du niveau du sol. Le trou de sonde ayant été tubé jusqu'au fond, l'eau qui en jaillit provient de ce dernier niveau; elle s'élève jusqu'à co",90 au-dessus de terre et est reçue dans une vasque. Le 26 décembre 1859, « elle était d'une limpidité parfaite, beaucoup plus abondante que celle des deux sourcesC et. D, mais paraissant moins chargée de gaz carbonique et de sels minéraux ; sa température était de 1 0,5 C, celle de l'air étant de 6° ». En 1861, d'après un rapport d'expertise (**), des suin(*) Rapport de M. l'Ingénieur en chef de Gouvenain, en date du 3o décembre 1859. (**) Rapport de MM. Aubergier, Tournaire et Berthollet, experts
désignés par le tribunal de Cusset, en date du 29 décembre ,86i.
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Quant à la source D, la vasque en avait été enlevée; l'eau bouillonnait encore dans le tube, qui avait été coupé
à om,2o au-dessus du sol; mais son niveau se tenait à mètre ou 1-,5o en contre-bas de la surface. D'après M. Larbaud, cet abaissement de niveau ne s'observait qu'aux époques de sécheresse. L'eau de. cette source était
d'une transparence un peu douteuse; sa force alcaline correspondait à 6g,916 de bicarbonate de soude.
Enfin la source E jaillissait toujours dans les mêmes conditions; sa température était de 16°,5 C et son débit de 5 litres par minute, soit de e3,520 par jour ; mais sa force alcaline n'équivalait qu'à 5,936 de bicarbonate de soude par litre.
Le 9 novembre 1862, les eaux de l'Allier étant assez hautes, la source D ne s'était relevée que jusqu'au niveau du sol. Quelque temps auparavant, M. Larbaud avait fait creuser autour du tuyau ascensionnel de la source C un bassin de 1m,22 de profondeur, et le tube avait été coupé un peu au-dessus du fond du bassin; le 9 novembre, le bassin était presque plein d'eau et le débit de la source ne put être mesuré. Depuis cette époque, la source C a été abandonnée et a disparu, et la source D a été l'objet d'un nouveau captage, exécuté en 1870. Un puits a été creusé sur l'emplacement de cette source, jusqu'à la profondeur de 8 mètres, à laquelle