Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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- REVUE DE GÉOLOGIE.
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LITHOLOGIE.
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CLASSIFICATION DES ROCHES.
M. Rosen busc h (I) a publié une classification des roches dans laquelle il a tenu compte des découvertes que l'emploi du microscope a permis de réaliser dans les études pétrographiques. L'auteur se base tout d'abord sur le mode de formation, et, suivant les idées autrefois émises par Élie de Beau mont, il partage les roches en deux grandes classes : les roches filoniennes, éruptives ou massives, et les roches sédimentaires. Il laisse de côté les secondes pour s'occuper uniquement des premières. Les roches massives sont divisées en deux catégories, d'après leur âge : les roches dites anciennes, qui s'arrêtent à, l'époque ter-
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contre, ces dernières présentent habituellement les phénomènes de fluidalité d'une façon beaucoup plus marquée. Certains types anciens manquent absolument dans la série moderne c'est ainsi que les granites se trouvent actuellement remplacés par les granulites; la néphéline, très rare autrefois, est aujourd'hui fréquente dans les phonolites, dans les néphélinites et dans certains basaltes;
celui des roches basiques.
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derne, à celles de la période permienne. Les roches anciennes sont, en général, plus acides que les roches modernes correspondantes; elles sont plus cristallines; mais, par
husch , il convient de remarquer que ce savant admet une récurrence régulière des mêmes types de roches, à peu près à chaque époque géologique, tant au point de vue des roches acides qu'à
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tiaire, et les roches modernes ou tertiaires. Suivant al. Ros enh usch , dans l'une et l'autre de ces séries, les roches deviennent de moins en moins acides à mesure qu'elles avancent en âge : nos roches actuelles correspondraient à peu près, dans la série mo-
il en est de même de l'amphigène. Relativement au caractère de l'âge sur lequel se base M. Ro se n-
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Le second caractère sur lequel s'appuie M. R ose nbus c h est celui de la composition minéralogique; l'auteur s'en sert pour tout le reste de sa classification, n'admettant qu'en dernier lieu des sous-divisions basées sur la structure intime, granitoïde, porphyroïde et vitreuse, et même certains autres caractères secondaires, tels que la présence ou l'absence du quartz, de l'olivine, etc. Observons enfin que M. le professeur R os enbus c h est partie
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P) Mikroslcopische Physiographie der pelrographisch wicattigen Minera lien. Ein Mich lei mikrokopischen Gesteinstudien. (Extrait par M. Julien Thou:let.)