Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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sur le Ligurien, ils sont postérieurs aux grands plissements des
Mingssehiste.
Le micaschiste, qui forme la roche encaissante des filons de fer oligiste de la Perrière en Savoie, présente, d'après M. Lheu r eux , la composition suivante LA PERRIERE.
Si02
Al20a
Fe203
MgO
CaO
70,00
14,01
1,96
3,00
2,00
KO,Na0 Perte au feu. 1
Somme.
1,50
7 50
100,00
M. G. A a r lan d (i) a analysé un autre mica-
ERZGEBIRGE.
schiste provenant de Zschopau dans 1.Erzgebirge. Si02 73,40
5,13
Na0 PbO,Ph09
FeO
CaO
Il g°
KO
111,81
2,26
2,31
347 7,23
M003 1Fe203 2,24
1 23
ROCHES.
1
Perteau Feu. 1 Somme.
traces
0,411
,
99,96
Apennins et ils appartiennent an miocène (Aquitanien). Enfin signalons aussi les études de M. Bar e tti sur les serpen-
tines et pierres vertes du massif du Grand-Paradis et des AlpesGraies septentrionales (Ac. dei Lincei 1877-1879).
Pliteeopikrite. D'après M. G üm b el (I) la Palceopikrite est formée de ALPES péridot, d'enstatite, de diopside et de fer oxydulé.
Lirourite.
Les schistes cristallins des Pyrénées, de même PYRÉNÉES. que ceux de l'Oisans, renferment quelquefois de l'axinite qui a surtout cristallisé dans leurs cavités et leurs fissures. M. F r ossard (2) en mentionne notamment au Pic-d'Ereslitz, à Barèges, dans la vallée de Trélons, au Pic-d'Arbizon, et au-dessus de la ca-
Roches silicatées magnésiennes. Serpentine. M. Ta ram ell I (2) a fait une étude de la serpentine classique de l'Apennin, dans la partie comprise entre la Ligurie et les collines du Plaisantin. Elle est constamment associée aux gabbri rossi et aux argile scagliose; de plus, elle se montre en stratification concordante avec les grès et les argiles de l'éocène supérieur (Ligurien) dans lequel elle forme des amas lenticulaires, isolés ou continus. M. de Ste fa n i est arrivé aux mêmes résultats pour la serpentine de l'Apennin toscan. Les véritables filons de roches serAPENNIN.
bane Chiroulet, sur la route qui mène au lac-Bien. C'est M. de l'a observée dans ce dernier gisement et, d'après
Li m ut' qui
M. Zirk e I, elle y forme une roche contenant 6o p.100 d'axinite, 30 1.35 p. 100 de pyroxène entrelacé avec de l'amphibole d'un beau vert, 5 am p. 100 de quartz et de chaux carbonatée, avec quelques
cristaux de sphène et traces de pyrite ainsi que de magnétite. Cette association de minéraux a été considérée comme une roche spéciale à laquelle on a donné le nom de Limurite. Il faut observer toutefois que les roches contenant de l'axinite présentent une composition minéralogique inégale et très variée, qu'elles sont en outre bien peu étendues et très exceptionnelles.
pentineuses sont très rares dans l'Apennin, bien qu'il y en ait quelques exemples en Ligurie et en Toscane. En résumé, M. Tar a m el I i considère les serpentines comme des roches éruptives sous-marincs, émises à basse température, qui se sont déposées au fond de la mer et qui alternent par suite avec les dépôts du Ligurien. Elles n'ont aucunement contribué à produire les plissements des Apennins. Les euphotides, les hypéri tes, les euritotalcites (Bom bici) qui leur sont associées ont parfois l'appa-
Roches plutoniques orthosées.
Granitite. M. H. Rosenbusch a reconnu au microscope qu'il existe du pyroxène dans le granitite porphyrique des Vosges. Gneiss.
rence de dykes. Les 'gabbri, galestri, etc., seraient des magmas éruptifs boueux, plus ou moins mélangés avec les sédiments. Quant aux dépôts formés presque entièrement de roches serpentineuses remaniées et s'étendant en stratification discordante
o
57,20
Jahresbericht der Chende fer 1876, 1281.
Renevier. Résumé d'un mémoire de M. Tai. am cil-1, publié dans R. Acedernia dei Lincei. 1878.
M. P. Schweitzer (3) a fait connaître la compo-
Naw-Ymuc.
sition chimique du gneiss de l'île Manhattan, à New-York
19,51,
9,52
rf
0,59
0,67
o
o
o g
4,10
5,73
0,28
2,13
0,18
Kurze Anleitung zu geologichen Beobachtungen in dm Alpen. Nertes Jahrbuch 1878. Bulletin de la Société Rantond, XIII, 119, 1878. Jahresbericht der Chemie [Cr 1878, 1282.
100,51