Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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crit précédemment par M. Del esse (i), en fait partie; il est intercalé, sous forme de trois assises concordantes, dans le gneiss récent,'
et il est accompagné de roches feldspathiques qui se distinguent par la présence du pyroxène vert. Dans le calcaire on rencontre la calcite, le mica phlogopite , la pyrosclérite ou pseudophite, variété compacte de pennine, la magnétite, le spinelle, le graphite, etc.
D'après Gas tal di (a), la grande zone de ALPES ITALIENNES. pierres vertes, qui repose sur le gneiss et constitue une partie des Alpes italiennes, est formée de dépôts stratifiés métamorphiques, où l'on observe la succession suivante : calcschiste, serpentine, euphotide, calcschiste, quartzite, calcschiste, quartzite, calcaire cristallin, quartzite. Les serpentines, les euphotides, les porphyres et les mélaphyres de la pierre verte sont pour l'auteur, des sédiments transformés. M. Ba,re tti (5) a formulé une conclusion analogue pour la zone des pierres vertes du massif du grand Paradis. ERZGEBIRGE. M. Kalkowsky (à) a décrit les terrains primitifs de Zschopau dans l'Erzgebirge saxon. A la base s'observe un
micaschiste de couleur foncée, à grain fin, altérable ; ensuite vient un micaschiste de couleur claire, formé de quartz et de mice potassique, avec grenat et cristaux microscopiques de tourmaline, de zircon et d'oligiste. Le tout est couronné par un gneiss rouge orthose, quartz et mica potassique, associé à des lamelles de fer oligiste, à du plagioclase et à, de l'apatite. Ce gneiss n'a rien d'éruptif et fait partie de la série archéenne ou primitive. M. K al k o w sk y croit pouvoir conclure de ses recherches que l'étude microscopique des schistes cristallins, loin d'apporter aucun argument en faveur de leur origine métamorphique, conduit plutôt à admettre la théorie de la diagénèse ou formation originelle. SAXE.
M. Po h lig (5) a indiqué la composition de la série pri-
maire ou archéenne des environs de Strehla, près de Riesa, en Saxe. On y observe un groupe gneissique, avec gneiss, gneiss graAnnales des mines, xx, 141. Annales de Ch. et de Ph. I31. XXXII, 373. R. Acad. dei Lincei, 1877. Revue géol. suisse, VIII, 21.Revue géol. suisse, VIII, 20. Zeit., d. d. Geol. Ges., 1876, 682. Zeit. d. d. g. G., XXIX, 3.
TERRAINS.
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nitique, roches amphiboliques et quartzites ; puis un étage de micaschistes avec schistes micacés de couleur foncée et schistes mtmlifères, schistes clairs à andalousite et gneiss à andalousite ; enfin une zone de phyllades avec schistes à sericite, phyllades proprement dits et quartzites micacés. Parmi ces assises se trouve un conglomérat, composé de fragments du gneiss granitique et d'autres roches avec un ciment complètement cristallisé. Les schistes à andalousite, a chiastolithe et à nodules ne peuvent être attribués, dans cette région, à l'action de contact exercée par un granite éruptif; car les granites de cette catégorie font défaut dans le district en question. AMÉRIQUE DU NORD. M. St er r y -H u n t (s) a fait ressortir la grande uniformité que présentent, en Amérique, les divers étages entre lesquels on peut diviser la série de roches cristallines qui supporte les terrains contenant la faune primordiale et cambrienne. A la base est le Lanrentien inférieur, surtout gneissique, et épais d'au moins 60. mètres ; puis vient le laurentien supérieur ou norien, épais de 3.000 mètres, où dominent les roches labradoriques. Ensuite on rencontre les roches vertes du huronien, avec hornblende, épidote, chlorite et silicates magnésiens, à la base desquelles se développe une grande série pétrosiliceuse analogue au 1MIleilinta de Scandinavie. Au-dessus du huronien viendrait le Montalbain, formé de gneiss micacés granitoïdes avec grenat, staurotide et disthène; enfin le Tctconique inférieur, formé de schistes micacés avec serpentines, amphibolites et marbres statuaires. M. Hunt admet que chacune de ces séries a une individualité distincte et peut être retrouvée dans les diverses régions du globe; qu'ainsi la similitude des dépôts cristallins témoigne de l'identité physiques au milieu desquelles ces dépôts ont dû se
TERRAIN SILURIEN. ANGLETERRE.
M. Marr (2) pense que, dans le district des Lacs,
la limite entre le silurien et le cambrien est parfaitement définie à la fois par les circonstances physiques et par le changement des
faunes. Cette limite devrait être placée au-dessus des schistes d'Ashgill, qui surmontent le calcaire de Coniston et appartiennent par leurs fossiles à l'étage supérieur de Bala.
Neues Jahrb., 1878, 752. (I) British, Association, 1878. Geai. May., 1878, 466. (2) Geol. Society. 19 juin 1878.