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TERRAINS.

REVUE DE GÉoLOG1E.

Chonetes glabra, Productus semireticulatus, etc. Quelques-unes des formes découvertes présentent une certaine analogie avec les espèces du zechstein.

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mètres, et les Cordaites ont des écorces, transformées en charbon, de 2 à 5 centimètres d'épaisseur. Certains bancs de houille n'ont

pas mis plus de temps à se former que la même épaisseur de schiste. Suivant M. Gr an d'Eu ry, il n'y aurait aucune analogie à

MM. Feilden et de Rance () ont fait conTERRES POLAIRES. de latitude naître la présence du calcaire carbonifère par 8f septentrionale, à l'extrémité nord de la terre de Grinnel, explorée par l'expédition arctique de l'amiral N ares. Les fossiles de ce cal. caire, examinés par M. E th er idg e, offrent plusieurs espèces déjà rencontrées dans les roches du même âge au Spitzberg et aux îles Parry. A la base du calcaire se trouvent des couches dans lesquelles M. Eth e ri dge a reconnu des fossiles dévoniens.

établir entre le mode de formation de la houille et celui de la

Végétation houillère et formation de la houille.

appartient donc bien au permien. Au-dessus vient une dolomie

M. G ra n d'Eur y (2) a réuni un grand nombre d'observations relativement à la végétation de la période houillère et au mode

tourbe.

TERRAIN PERMIEN.

M. Guemb el ( i) a étudié la limite entre le terrain TYROL. permien et le trias dans le Tyrol méridional. Près du village de Mazzon, le grès de Gridden offre un gisement de plantes identiques avec celles de Fünfkirchen, décrites par M. neer : Voltzia ungarica, Baiera cligi tata, Ullmannia Bronni, U. Geinitzi, etc. Ce grès

que M. Gu em b el regarde comme l'équivalent du calcaire à Bellerophon. La faune de ce calcaire est mixte et l'on peut y voir, avec M. S t a ch e (2), un équivalent du zechstein, ou bien avec M. G u e m-

possible de formation du combustible minéral. D'après lui, tous les

bel, un terme de la base du grès bigarré. En tout cas, si cette

végétaux houillers sont des plantes de terres basses et inondées; les arbres dont on retrouve les racines en place paraissent avoir été enracinés peu profondément. Il n'y a, pour ainsi dire, dans le nombre, ni plantes de terre sèche ni végétaux aquatiques. Il faut admettre que d'immenses forêts très denses s'étendaient sur de grandes surfaces le long des cours d'eau. A Saint-Étienne, le rapport entre les plantes en débris transportés et les souches en place. est au moins de 100 pour 1. Le mode de conservation de la plupart des feuilles implique leur,

faune n'a pas le faciès typique de la faune européenne du zechstein, elle offre un caractère nettement paléozoïque. Les fossiles se rapportent presque tous à des formes nouvelles.

chute dans l'eau ; les inondations devaient périodiquement balayer les feuilles tombées et les troncs vidés, et ainsi les débris végétaux

flottaient avant de s'enfoncer et de se déposer, soit avec les matières terreuses, soit seuls. Les qualités de la houille sont celles d'une roche sédimentaire, sans liaison avec les couches encaissantes. La réduction éprouvée par les végétaux par suite de leur transformation en houille est beaucoup moindre qu'on ne l'a admis jusqu'ici. M. Grand'Eury ne l'évalue pas à plus de la moitié de l'épaisseur primitive. De plus, il est vraisemblable que les couches de charbon minéral se sont formées assez rapidement. Il y a des Psaroniocaulon et des Calarnodendron qui ont fourni des lames de houille de i à 5 centi(1) Geai. Society, 71 avril 1878. e2) Assoe. française, 1877, 517.

LOMBARDIE.

Curioni (5) reconnaît deux étages dans le ter-

rain permien de la Lombardie. Le plus ancien est formé de conglomérats et grès porphyriques avec restes de Noeggerathia,

Walchia, etc. Le second est constitué par des schistes gréseux et des roches bigarrées avec Schizopteris fasciculata, Sphenopteris Suessi, Walchia piniformis, W. falciformis. (I) Geogn. Dareliforsehung Bayerns, -1877.

Revue géol. suisse, VIII, 28.

Jahrb. d. K. K. geai. R., XXVII, 271. Geologia delle p'rovineie Lombarde.

Revue géol. suisse., vin, 28.