Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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REVUE DE GÉCLOG1E.
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orientale, une faune coralligène; elles reparaissent dans le letenthal et en face de la Wengernalp. La Terebratula diphyaae trouve à Alpiglen. C'est au même horizon qu'il conviendrait del rapporter le marbre de Grindelwald, ainsi que les dépôts de rive droite du lac de Brienz.
M. Gtim bel (I) a reconnu la grande exALPES BAVAROISES. tension, dans les Alpes bavaroises, des schistes à Aptychus. Crin à la découverte des Terebratula diphya à Haselberg et T. janitor au Wendelstein, ces schistes peuvent désormais être classés dans le jurassique supérieur à faciès titlionique. Quant à l'abondance des Aptychus, comparée à la rareté des coquilles d'ammonites, M. 'Ph. Fuchs (2) l'explique en admettant que ces coquilles, composées d'aragonite et de nacre, étaient décomposées par les agents chimiques, tandis que les Aptychus, formés de spath calcaire, résistaient à leur action. tin nouveau spécimen d'Archatopteryx a été récemment découvert dans les schistes de Solenhofen (3); d'après SOLENHOFEN.
M. Ilâberl ei n, les mâchoires sont armées de dents. Ainsi se trouve confirmée une supposition qui était déjà venue à l'esprit de M. John Evans, d'après l'examen de l'échantillon conservé au British Museum.. HANOVRE.
M. S t ru c k m an n (Li), qui explore depuis plusieurs
années les environs de la ville de Hanovre (5), vient de faire paraître, sur le terrain jurassique supérieur de cette région, un travail d'ensemble, accompagné de listes paléontologiques très complètes et de descriptions d'espèces avec figures.
L'auteur fait commencer le terrain jurassique supérieur aux couches de Hersum, immédiatement supérieures aux argiles Ammonites Lainberti et Amm. ornatus. Ces couches, épaisses de -7',50 environ, contiennent : Amm. perarmatus, A. cordatus, Be. lemnites hastatus, Ostrea dilatata, Terebratula impressa, Collyrites bicordata. C'est l'oxfordien supérieur des géologues français. Au-dessus vient l'oolithe corallienne, puissante de 20 mètres au
Deister et se divisant en deux sous-étages : à la base, la couchd Revue géol. suisse, VIII, 42. [(I) Geognost. Durehforscltung Bayeras. Revue géol. suisse, VII, 43. K. Akud. der Wissensehaflen, Vienne, 1877. Géol. mag., 1878, 452. Der Obere Jura der Unige,gend Pou Hannover, 1-larmoyer. 1878. () Revue de géologie, XIII, 118.
TERRAINS.
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cor'ailx ou zone àOstrea rastellaris ; au sommet, la zone des Pecten 1;arians et Nerinea Visurgis. Tout cet ensemble contient le Cidaris
inférieur, qui succède à l'étage précédent, se divise, de bas en haut, en zone à Terebratula humeralis, zone à Natica globosa et zone à Nerinea tuberculosa. Ensuite apparaît le kinnnéridien moyen, ou couches à ptérocères, offrant, à la base, les couches inférieures à ptérocères ou zone à Nerinea obtusa ; au fl°Lniegekni'mmma.éridien
sommet, la zone à Pterocera Oceani.
Ce système est couronné par le kimméridien supérieur ou virgulien, à Exogyra virgula, découvert par M. St ru c km ann à Ahlem et au Unjesberg, où il a environ 11 mètres. Les étages qui viennent ensuite sont : le portlandien inférieur à
Ostrea multiformis, le portlandien supérieur ou calcaire en plaquettes d'Eitnbeckaus à Cyprina Brongniarti, Cyrena rugosa, et Corbula inflexa; enfin le Purbeck ou serpulit avec Serpula coacerrata, Cyrena Mantelli, etc., que recouvre immédiatement le grès wealdien.
D'après les affinités paléontologiques, les couches de Hersum représentent celles de Birmensdorf en Argovie, tandis que les couches du Geissberg ont plutôt leur équivalent dans l'oolithe corallienne, ainsi que le terrain à chailles à llemicidaris crenula.ris ou la zone à Amm. bimammatus. Les couches de Wangen corres-
pondent à la zone à Pecten varians; comme d'ailleurs celles de Wettingen sont certainement l'équivalent des couches à ptérocères, il devient évident que les couches de Baden ou la zone à Amin. tenuilobatus ne peuvent représenter que l'assise à Terebratula humeralis.
La comparaison n'est pas moins facile avec la Haute-Marne, où. les couches de Hersum ont leur équivalent dans l'ensemble des zones à Amm. Martelli, Amin. Babeanus, Belemnites floyeri, pendant que l'oolithe corallienne répond au séquanien inférieur de 11. de Lor iol et la zone à Pecten varians au niveau du Cardium corallinum. Le séquanien supérieur ou calcaire à astartes représente la zone à Ter. humeralis, au-dessus de laquelle le ptérocérien et le virgulien se succèdent comme partout. On peut dire que, par sa précision et par les comparaisons qu'il permet d'établir entre le jura blanc du Hanovre, d'une part, celui de l'Argovie et celui du bassin parisien, d'autre part, le travail de
Struckm ann fait faire un pas très sérieux à la question si controversée du terrain jurassique supérieur.