Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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M. Cornet (L) a annoncé une intéressante découBELGIQUE. verte faite récemment au charbonnage de Bernissart et qui conont t avait firme, d'une manière remarquable, l'attribution que D faite du terrain aachénien b la base de l'étage crétacé. Dans une faille remplie d'argile ligniteuse on a trouvé, à L72 mètres de profondeur, sous la surface du terrain houiller, des ossements parmi lesquels 31. V an Ben cd en a reconnu des dents d'Iguanodon, genre qui n'est connu, jusqu'ici, que dans le wealdien et le néocomien.
Nous rappellerons que, lors de la réunion de la Société géologique de France à Avesnes, en 1874, l'opinion de Dumont, combattue par divers géologues, avait été défendue par M. de Lap-
parent. THIÉRACHE.M. Ch. B arrois (2) a reconnu l'existence de l'étage
aptien dans la Thiérache. Déjà MM. Papillon et Rogi ne avaient signalé, à Blanzy, des grès verts surmontés par l'argile à grandes
huîtres de Landouzy. La faune de ces grès verts, étudiée par M. Barrois, lui a offert une grande analogie avec celle du minerai de fer de Grandpré, et plus encore avec le gisement aptien de Farringdon en Angleterre. M. Cornue! (5) a décrit plusieurs espèces de poissons fossiles provenant du calcaire à spatangues de la HauteMarne. Ces espèces, dont la plupart sont nouvelles, appartiennent aux genres Lepidotus, Pycnodus, Ellipsodus. HAUTE-MARNE.
TERRAIN CRÉTACÉ SUPÉRIEUR.
MM. Cornet et Bri art (ii) ont donné quelques détails CirLY. sur la craie brune phosphatée de Ciply, qui commence à être exploitée d'une manière active pour le phosphate, tribasique qu'elle
contient et dont la proportion, d'après M. Melsens, s'élève au tiers du poids des grains bruns, ces derniers entrant eux-mêmes pour 75 p. Loo dans la composition de la craie grise. Il paraît que
'la portion de la craie grise phosphatée qui peut être exploitée souterrainement ou à ciel ouvert, au-dessus du niveau de la nappe
aquifère du pays, n'a pas moins de 25o hectares de superficie:
TERRAINS.
son épaisseur est d'environ 8 mètres. On pourra donc enlever, sans recourir à aucun épuisement, 20 millions de mètres cubes, renfermant 7 milliards boo millions de kilogrammes de phosphate. Mon. M. Cotteau (L) a publié la description des échinides trouvés par MM. Cornet et Bria.rt dans le calcaire grossier de lions. Les espèces sont au nombre de six; deux d'entre elles sont nouvelles et appartiennent à des genres tertiaires. Ce sont Echinanthus Corneti et Linthia Houzeaui. Trois autres, Cidaris Tom-
becki, Cid. distincta et Goniopygus miner, sont connues en France dans le calcaire pisolithique. Enfin une sixième espèce, Cassidulus
elongatus, n'était connue jusqu'à présent que dans le tuffeau de Maëstricht et de Ciply. Ces caractères semblent permettre de considérer le calcaire de Mons comme une formation de transition entre le terrain crétacé et le terrain tertiaire. RÉGION FRANCO-BELGE.
On sait que les mineurs du bassin
houiller franco-belge confondent sous le nom de tourtia diverses assises de poudingues grossiers verdâtres qui se trouvent à la base des morts-terrains, au contact immédiat du terrain houiller. Depuis longtemps les observateurs, notamment Du m ont et
MM. 3Ieugy, Go sselet, Briart et Cornet ont montré qu'il Y avait plusieurs tourtias d'âges différents. M. Cb. Barr o is (2), qui en a fait une étude approfondie, distingue :
1. Le Tourtia de Mons, (poudingue service), appartenant à la zone à Belemnites plenus; 0° Le Tourtia de montignies-sur-Roc (poudingue Cercles), identique avec celui de
Tournai, et qui correspondrait aux grès du Maine. 3° Les sables verts d'Avenu, ou zone à Pecten asper. 1° Le Tourtia de Sassegnies, correspondant à la base des sables à Pecten asper.
S° Le Sarrasin de Bettignies, que M. Ch. Barrois considère comme la couche la
plus ancienne et qu'il est même disposé à rapprocher de l'aptien de Farringdon, en Angleterre.
Rudistes dans la craie du Nord. On sait que la grande différence entre la faune crétacée du midi de la France et celle du Nord, consiste surtout dans les rudistes, presque absents du bassin septentrional. Il en existe cependant quelques-uns dans le bassin du Nord, et M. Ch. Bar rois (3) en a donné la liste. Ce sont principalement des Radiolites et des Caprotines, qu'on trouve dans les
Ann. Soc. géol. de Belgique, V, CV.
Ans. Soc. géol. du Nord, V, '227. Bull. Soc. géol. [3], V, 601. Ans. Soc. géol. de Belgique, V, 11.
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Mém. Acad. reg. de Belgique, 1878. Ans. Soc. géol. du Nord, V, 336. Au, Soc. géol. du Nord, V, 75.