Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE. DÉPÔTS DE DUNES DÉPÔTS LITTORAUX DÉPÔTS CÔTIERS DÉPÔTS PROFOND ou ou et et
de plages émergées.
de plage.
voisins da rivage, éloignés de la côte.
Dépôts coquilliers
de Ranst.
Sables supé-
Sables à Trophon Sables argileux antiquum de Cal- à Trophqn antilop , Austruweel , quum de Wy-
rieurs d'An-
Merxem.
vers.
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M. Van den Br o ec k a été assisté dans ses recherches par M. Cogels.
MM. V a n den Br o eck et Cogels (s) ont reconnu que les sables pliocènes de Merxem, près d'Anvers, appartiennent à l'horizon des sables supérieurs à Trophon antiquum, Chenopus pes-pelicani et Pectunculus glycimeris. La Corbula striata y est particulièrement
abondante. La couleur dominante de ces sables est le gris, bien qu'ils n'aient aucun rapport avec ce qu'on est convenu d'appeler le
gneghem.
crag gris.
Couche à éléments remaniés de'J'Enceinte, des Bassins de Zwyndrecht, etc.
BRUXELLES.
MM. Vincent et Rutot (o) ont cherché à établir
que le système diestiezz n'existe pas aux environs de Bruxelles; les Émergence, suivie de dénudation.
Cordon littoral de Sables à Isocar- Sables à brvozola porte de Bors- dia cor des Bas- aires de WYneg-
Sables { moyens d'An-
beek(roche à bryo- sins, de Deurne, Sic. zoaires).
vers.
hem, Wommelghem, etc.
Émergence partielle.
d'acide carbonique.
Sables graveleux Sables infé-
rieurs d'Anvers.
Sables de Diest ou
d'Anvers.
sables ferrugineux diestiens
Sables à Pectunculus pilosus des environs
du bassin d'Anvers, du Bolderberg et de la Campine.
d Anvers.
Amas coquillier du Bolderberg.
sables grossiers, rouges, à plaquettes ferrugineuses, qu'on a rapportés à ce système, seraient continus avec la masse éocène contre laquelle ils sont appliqués et qui comprend les sables deWemmel, glauconifère et les sables roses dits sables chamois. Ils résulteraient, comme l'a indiqué M. Van den B roeck (3), d'une simple altération des sables sous-jacents par des eaux chargées
Sables à Panop2ea
Menardi d'Edeghein.
Sur 143 espèces des sables supérieurs, 39 se trouvent également
dans les sables inférieurs; 54 font partie de la faune des sables moyens; 106 se retrouvent dans le crag corallin des Anglais, et too appartiennent à l'horizon du crag rouge; enfin 106 espèces sont encore représentées dans les mers actuelles. D'après M. Van den Br oe e k, la Terebratula grandis est parfaitement en place dans l'horizon des sables moyens d'Anvers; c'est
même une des coquilles les plus abondantes des sables à bryozoaires. C'est la partie supérieure des sables noirs à pétoncles, presque toujours altérée et verdie, qui paraît constituer le premier horizon à térébratules. L'auteur n'admet pas que le sable vert constitue, comme le veut M. M o url on, une couche de passage définie, avec hétérocètes et Terebratula grandis, entre les sables glauconieux inférieurs et les
couches plus récentes du crag d'Anvers. Pour M. Van den Br o ec k, le sable vert se retrouve à tous les niveaux et n'est que le produit de l'altération et de l'oxydation des sables gla.uconieux.
BROSSE. D'après MM. Tournoüer et T a rdy (à), tous les terrains meubles de la Bresse qui se trouvent au-dessous du terrain erratique, incontestablement glaciaire, des environs de Lyon, sont de l'époque pliocène ou mio-pliocène, et non quaternaires, comme
On l'a souvent cru.
Les marnes à Paludina Bressana se relient, d'un côté, aux marnes à paludines du pied de la Côte-d'Or ; de l'autre, par les sables de Trévoux, à l'horizon d'Ilauterive. Ainsi se trouve définitivement confirmée l'attribution que les auteurs de la carte géologique de France, Éli e de Be aum o n t et
Dufréno y, avaient faite depuis longtemps des alluvions de la Bresse au terrain pliocène. BASSIN DU RHÔNE. M. Fon tann es (5), reprenant une opinion autrefois professée par M. Jourdan, a cherché à établir que la mer pliocène avait laissé des traces dans la partie moyenne du
bassin du Rhône, notamment dans l'Ardèche et le Dauphiné. Les Ann. Soc. malocal. de Belgique, XII. Ann. Soc. géol. de Belgique, V, 56. Revue de Géologie, XV, 193.
Bull. Soc. géol. [3], V, 698, 732. Bull. Soc. géol. [3], V, 5.12.