Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
de om,42 pouvait donc se maintenir en faveur de la source
n° 2, mais sans s'accroître beaucoup au delà, puisqu'elle ne pouvait atteindre lm,7o, la source n° 2 étant arrêtée par
l'écoulement des autres à la cote 250,50. Lorsque le niveau général des émergences s'est trouvé fixé à 252,15 par le nouveau captage, le débit du n° 2 a augmenté dans une forte proportion. Enfin, pendant les épuisements euxmêmes, les eaux vagues passaient à travers certains joints du puits des pompes militaires jusqu'aux environs de la cote 251, accusant ainsi une charge notable dans les terrains ambiants. La distance, en ligne droite, est de 8o mètres entre la source n° 2 et le puisard romain.
ÉTUDE DES SOURCES.
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de distance, subissent à peine une différence de pression de om,5o, nous avons trouvé qu'une différence de charge de plus de 5 mètres se maintient, à io mètres de distance seulement, entre les eaux des sondages n° so et n° 3, quand
on met l'un d'eux en charge en fermant son écoulement habituel.
Ces remarques suffisent à prouver que toutes les sources
Enfin il faut remarquer que les sources anciennes et modernes ne sont pas non plus indépendantes : car les nouveaux forages ont toujours fait baisser le volume d'eau fourni auparavant par les sources romaines. La réciproque n'a pas été étudiée jusqu'ici, mais elle va de soi. On pourrait du reste la vérifier par ie procédé suivant : après avoir jaugé tous les sondages, oi ,)uvrirai t la bonde de fond du
romaines ne peuvent pas être considérées comme ayant
puisard civil : l'eau des sour ,7cs romaines y pénétrerait alors
pour origine unique celle du puisard romain,
par le drainage et par la communication dont nous avons parlé, placée à la cote 250,50. On ouvrirait de même, au puisard militaire, le robinet réservé de la source n° ce qui déchargerait à la cote 249,5o toutes les eaux de cette région. On maintiendrait les épuisements dans les deux
déversée
dans des assises perméables, ou dans des conduites souterraines artificielles, qui les répartiraient entre les divers orifices. Elles établissent en même temps l'existence d'une zone un peu perméable réunissant toutes ces sources entre elles. Comme elles ont toutes leur point d'origine au-dessous du béton romain, il faut admettre l'existence d'un dépôt de sables ou de graviers, plus ou moins continu, servant d'appui à ce massif, et ayant son maximum de perméabilité auprès des sources militaires, où il y a dépendance réciproque et complète entre tous les tubages romains. D'autres observations analogues établissent l'existence d'une seconde zone perméable placée à la base des argiles bariolées. D'abord les sondages ont rencontré beaucoup de
puisards pendant un temps suffisant pour établir l'équilibre,
qui ne s'obtient qu'après plusieurs jours. Enfin on jaugerait de nouveau les sondages qui accuseraient certainement tons une diminution. Après la fermeture des orifices, et une attente de quelques jours, un troisième jaugeage fournirait une contre-vérification. Quant à l'explication de cette triple dépendance, la che-
il a été constaté que l'ouverture d'un nouveau sondage
minée sableuse du n° 15 nous paraît apporter la clef de la question, et voici comment nous comprenons les relations entre toutes les sources. La nappe d'eau minérale chaude qui circule sous pression, à la surface des assises du grès bigarré, a percé en plusieurs points la masse des argiles bariolées qui la sur-
faisait diminuer le débit de tous les autres. Mais la dépendance réciproque est bien moindre que pour les sources romaines. En effet, tandis que ces dernières, à 8o mètres
montait, probablement par délayage progressif. Elle a formé ainsi des puits à peu près verticaux, dont le plus important est sans doute celui qui a pour issue le puisard romain. Ces
sables au contact de ces argiles et des grès sous-jacents, ce qui est une preuve directe. Ensuite, à plusieurs reprises,