Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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TRAVAUX EXÉCUTÉS A ROURBONNE-LES-BAINS. 402 instruments convenables aux baigneurs sont toujours en
place, disposez à celà.
« 5° Du bain du Seigneur qui reçoit les eaux toutes pures de la fontaine cy-dessus n° 1, où les hommes comme les femmes se baignent également dans des bassins séparés des uns des autres par un mur de cloison.
4. Des bains des pauvres qui sont tous remplis de sources minérales que l'on voit bouillonner, partagés en deux également par une cloison, où les hommes et les femmes se baignent également sans être aperçus les uns des autres. 5° Et enfin de plusieurs sources garnies chacune de leurs bassins et d'enveloppes pour y prendre des étuves, des bains et des boues à l'usage des vieilles plaies, des douleurs, etc., destinées pour des personnes de eonsidération qui peuvent seules s'en servir. Tous ces bains sont dans des rues ou dans des places publiques proprement pavées. Le fuyant de toutes leurs eaux coule dans un canal disposé pour cela, qui les conduit dans le ruisseau de Borne; les uns et les autres de ces bains couverts, différemment suivant la disposition la plus favorable qu'on a jugé à propos de leur donner pour la commodité des malades. La fontaine où l'on boit
HISTOIRE DES SOURCES.
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« Le eaux de toutes ces sources donnent plus ou moins
de sel les unes que les autres. « En voici le compte Deux livres pesant d'eau de la Fontaine où l'ont boit les eaux, m'ont donné ci. . . . 135 grains. Deux livres pesant d'eau prise aux bains des 105 Pauvres, m'ont donné ci Deux livres pesant d'eau prise au bain Pa180 trice, m'ont donné ci Total.
420 grains.
Eh transformant ces chiffres par rapport au kilogramme on trouve respectivement : Pour la Fontaine-Chaude Pour le Puisard-Romain Pour la Source-Patrice
7,291
Or la fontaine chaude paraît avoir été la source la plus chaude, au temps de Gauthier comme au nôtre, tandis que la source Patrice .était la plus froide. Il en résulterait que
les eaux est couverte d'un pavillon, et tout près, il y a
la salure n'aurait pas décru en même temps que la température : ce résultat paraît peu admissible, car tout porte à croire que les différences les plus importantes entre les températures provenaient de mélanges d'eaux douces, au mue siècle comme au me. De plus il faut remarquer que le chiffre de 91,75 est
une halle où les buveurs, en prenant les eaux, peuvent se promener à l'abri du mauvais temps, soit de la pluie ou
bien considérable, surtout pour la source Patrice, car nous n'avons jamais trouvé plus de 71,4o dans nos meilleures
du soleil. On peut dire enfin que ces bains ont toutes commodités possibles, et la propreté qu'on vient d'y ajouter (*), avec leurs qualitez merveilleuses peuvent passer pour les premiers bains de l'Europe. » Gauthier a fait une analyse des eaux des trois principales sources, et il en donne ainsi les résultats
sources, et celles de l'hôpital militaire ne comptent pas dans ce nombre. Comme la fontaine chaude a continué à
(*) Par les travaux de Gauthier.
renfermer 7g,50 à 7g,4o de sels jusqu'à nos jours, il serait bien singulier que la salure de la source Patrice se fut ré duite à moitié environ, et il est bien plus probable que les 180 grains de Gauthier sont une simple erreur et devraient être remplacés dans son tableau par ioo ou par 8o grains. D'ailleurs, en 167 t , une note insérée par Du Clos, dans