Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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HISTOIRE DES SOURCES.
TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
d'émergence. Il faisait remarquer que toute dépression des niveaux des sources en diminuait sensiblement la température et la salure, par suite d'afflux des eaux douces arrivant par infiltration : donc l'augmentation de débit observée ne prouvait pas l'existence de nouveaux afflux d'eaux thermales et présentait au moins autant d'inconvénients que d'avantages. Cherchant un autre moyen d'accroître les ressources de la station, et s'appuyant sur des considérations théoriques parfaitement exactes, M. Drouot proposa d'aller chercher l'eau thermale à sa véritable origine, c'est-à-dire à 4o ou 5o mètres au-dessous du sol du vallon de Borne, au-dessous des argiles bariolées et à leur contact avec les grès bigarrés.
Sources "les. 1838, avant les sondages. Débit journalier.
1859, après le sondage 8, qui donnait à lui seul 50 m. c. 1839, après le sondage 1, qui donnait à lui seul 133m. c.
1861, après le sondage 9,
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Sources militaires.
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Sondage 1.. . . Sondage 10. . . 1862, après le sondage 10, Anciennes.. . qui donnait à lui seul 196 m. c. Sources militaires. Sondage 8.. . . Sondage 9.. . . Sources civiles.
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numéros 1, 6, 7, 8, 9, 10. Chacun d'eux permit de vérifier l'exactitude de l'opinion de M. Drouot, et amena au jour une notable quantité d'eau minérale très chaude. On dut
Un nouveau sondage, portant le n° 12, fut exécuté en 1864 sur la place des Bains, à peu de distance de l'ancienne source Mayran. Il fournit un débit de 75 mètres environ, dont 52 s'ajoutèrent à la quantité totale. Un autre encore, le n° 12, fut établi en 1866 à la face de la Fontaine chaude, et donna ioo mètres dont la moitié empruntée aux autres
abandonner plus tard le n° 6, qui était infecté par des
sources.
Pour atteindre ce niveau, des sondages étaient nécessaires. On perça successivement ceux qui portent les
matières organiques; le n° 7, mal établi, ne donna jamais «eau; mais les quatre autres fonctionnent toujours. Les sondages 8 et 9, placés à l'hôpital militaire, ont un faible débit, et l'eau qui en sort n'a guère plus de 500 de température, bien qu'elle atteigne à peu près la salure de 7°,4o. Les sondages et io ont même salure, mais leur puissant débit maintient la température à 620 au moins. Chacun des nouveaux sondages augmenta sensiblement la masse du rendement général, mais assez irrégulière-
ment, et en diminuant le produit des autres sources,
à
chaque fois, d'une bonne partie de la valeur de la nouvelle venue d'eau. De nombreux jaugeages accusent cette situa-
tion, malgré leur peu d'exactitude, due à la brièveté des épuisements, ce qui rend tous les chiffres trop forts : voici le tableau des résultats intéressants.
Malgré ces additions successives, qui sembleraient atteindre un produit de 502 mètres par jour, les registres de jaugeage tenus régulièrement, constatent que la situation réelle n'était pas tout à fait aussi brillante. Voici en effet les résultats de l'année 1866 (*) Ce chiffre accuse l'inexactitude des expériences, puisqu'un débit nouveau de 5o mètres aurait élevé de 66 mètres le rendement des Sources militaires. Même remarque pour le sondage 9.