Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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MSTOIRE DES SOURCES.
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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBOINNELESBAINS.
d'eau, et ne dépasse om,o6 pour 'aucun des sondages. On .se trouve donc sensiblement dans les conditions où les eaux sont normalement recueillies pour le service balnéaire. On place alors un seau de io litres .sous le robinet de jauge, et l'on vérifie au compteur à secondes le nombre de secondes nécessaire pour remplir le seau. Les résultats ainsi obtenus ne sont pas très précis, car on ne peut trop apprécier que 'le quart de seconde, ce qui correspond à une erreur de 5 p. ioo pour le débit du sondage n° 15. Mais au moins les chiffres sont absolument comparables entre eux, à quelque époque qu'ils aient été recueillis. Le premier jaugeage d'ensemble effectué par cette méthode date du 28 décembre 1875, le n° i n'était pas alors réuni à l'ensemble des sources : voici les résultats obtenus. TEMPÉRATURE.
SOURCES.
Sondage n. 8.
. .
12. .
Totaux et moyennes
.
410
45 65 .
64
Gl° 11,
TEMPS NÉCESSAIRE
DÉBIT CACULÉ
pour
remplir 10 litres.
par 24 heures.
secondes.
mèt. eub.
25 30
34,6 28,8 123,4 61,7 108,0 132,8
14 8
521,3
Un aqueduc général de décharge, construit en 1869 sui une longueur de 84o mètres, depuis l'angle nord-ouest de 'établissement de première classe, jusqu'à la rivière d'Apance, sert à envoyer à ce cours d'eau tous les produits des sondages non utilisés, en même temps que les eaux provenant des cabinets de douches et de bains. Son radier est à la cote 251,75 à l'amont, et présente une pente régulière de i millième. La section, de forme générale ovoïde, est suffisante pour le passage des. hommes chargés de le nettoyer. Une vanne autoclave, installée dans la tête aval, devrait servir à empêcher le reflux des eaux de l'Apance, lors des crues de cette rivière : mais elle a quelque peine
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à remplir cette fonction, et les inondations se font rapidement sentir jusqu'à l'amont. En temps normal, l'aqueduc ne renferme que le courant d'eau représentant le débit des sources ; il maintient alors à peu près à sec toutes les galeries qui viennent déboucher sur lui. Toutes les eaux des sondages doivent être réunies ensemble et mélangées, de manière .à obtenir un produit régulier et uniforme : leur point de jonction est une petite chambre voûtée créée en 1875 sous la place des bains, et que nous décrirons plus loin sous le nom de chambre de distribution : elle est très voisine du sondage n° 12. Pour amener les eaux en ce point, nous avons construit en 1875 un réseau de galeries souterraines. Elles ont un caniveau axial dont le fond est à la cote 251,74 ; tolites les
eaux reçues dans ce caniveau sont conduites par lui à l'aqueduc général de décharge. Les bords du caniveau forment banquettes à la cote 251,94. Les galeries ont une largeur de 1 mètre, et une hauteur de 1 , 0 et im,5o audessus de la banquette. Ces banquettes soutiennent une tuyauterie, dite tuyau-
terie des sondages, qui rayonne depuis la chambre de distribution en trois branches provenant respectivement du sondage n° 1 2 , des sources militaires et des sources ci-
viles; en outre, elles reçoivent les deux tuyaux qui, après le partage, conduisent les eaux aux deux puisards. Faite primitivement en tuyaux de grès, cette tuyauterie n'a pas pu résister aux efforts de dilatation et de raccourcissement, non plus qu'aux brusques variations de température dues à l'invasion des eaux froides venant de l'Apance par l'aqueduc au moment des crues, malgré la vanne autoclave : au bout de trois ans, beaucoup de tuyaux étaient fendillés, et il a fallu recourir à l'emploi du cuivre. En 1878, nous
avons donc créé une tuyauterie nouvelle, composée de tubes ayant des diamètres de om,o65 à o"', 16o, calculés de manière à égaliser les pertes de charge sur tout le parcours.