Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURIMNE-LES-BAINS.
AISTOIRE DES SOURCES.
car, en marche normale, nos appareils ne permettent guère
de faire monter que 55 mètres cubes par heure dans les grands réservoirs. Le trop plein du puisard est muni d'une vanne autoclave en bronze, destinée à empêcher le retour des eaux sales provenant de l'aqueduc et de la vidange des bains, lorsque les crues de l'Apance arrêtent l'écoulement naturel. Pour pouvoir faire des jaugeages directs du courant d'eau à l'arrivée dans le puisard, afin de régulariser le partage, le mur de tête présente une porte réservée, habituellement fermée par une légère cloison en briques, facile à détruire
et à rétablir. Deux cheminées percées dans la voûte, et prolongées jusqu'au sol de la place, permettent l'aérage pour les jaugeages ou pour les nettoyages. Le puisard civil est sensiblement étanche. Son radier est
composé de briques debout, posées à bain de ciment, et suivant une forme cylindrique légèrement concave. Il repose sur un massif de béton de près de i mètre d'épaisseur. Une petite cuve a été ménagée au pied d'une des parois pour loger l'aspirateur des pompes. Le béton luimême est posé sur un drainage formé de moellons calcaires bruts, interposés entre lui et les argiles bariolées
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être établies profondément : elle permettra, au besoin, toutes les réparations nécessaires au puisard et aux galeries avoisinantes, sans installation spéciale pour les épuisements.
L'aspirateur des pompes plonge directement dans le petit bassin du fond du puisard. Le tuyau suit la paroi voisine, puis arrive horizontalement au-dessous de trois corps de pompe en bronze, à piston plongeur. Sur le même bâti que les pompes sont fixés deux cylindres à vapeur dont les bielles agissent directement sur l'arbre des pompes, muni de deux volants. Le tout est calculé pour marcher avec une vitesse de trente tours par minute, avec une détente de moitié environ.
Les pompes sont installées dans une excavation de 2 mètres de profondeur, qui réduit la hauteur d'aspiration maxima à 6 mètres à peu près. La chaudière est au-dessus du sol elle se compose d'un cylindre de i mètre de dia:
mètre et 2 mètres de longueur, chauffé directement sur presque toute sa moitié inférieure; les gaz chauds reviennent ensuite en avant par douze tubes de o,o6 de diamètre; enfin ils suivent deux carneaux sur les deux flancs pour retourner à la cheminée. Toute la chaudière
sous-jacentes. Au milieu du radier, vers son extrémité est, on aperçoit une double bride de bronze, boulonnée, dont l'orifice est fermé par une plaque de cuivre. A cette bride se rattache
est noyée dans un massif de briques; elle fonctionne à une pression normale de 6 kilog. L'eau chassée par les pompes passe d'abord par un réser-
un tuyau en plomb de o, o de diamètre, qui traverse le radier et tout le béton, Cet orifice, facile à ouvrir et à fermer, a dû être ménagé pendant la construction, par
alors une colonne d'ascension en tuyaux de cuivre de
suite des nécessités imposées par les épuisements. Il communique avec le drainage, où se réunissent toutes les eaux vagues des terrains ambiants, et il suffit de l'ouvrir pour
assécher les terres jusqu'à une certaine distance.
Cette
circonstance a été fort utile pour la construction de l'établissement de deuxième classe, dont les fondations ont dît
voir d'air en bronze, puis par un robinet-vanne : elle suit om,12 de diamètre, longue de 105 mètres. Cette conduite est interrompue vers son milieu par une boîte à rallonge qui en permet la dilatation sans trop grands efforts sur les joints; cette précaution est particulièrement nécessaire sur
ce long tuyau, fort peu flexible, et dont la température peut varier, suivant les cas, entre les limites extrêmes de io degrés. 61 degrés et de La conduite est installée dans la galerie d'ascension,