Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
Page : Image 222
Révision de 6 févr. 2015 11:02:31, edited by Anonymes
442
..>118TOIRE DES SOURCES.
TRAVAUX EXÉCUTÉSiA B0URBONNE74LES-BAINS.
Ce nombre 'est tnit peu supérieur ,à la part afférente -i service civil : West vrai qu'il se produira toujours,tittel ques manquants pour établir l'équilibre. Mais nous -le pouvons pas compter sur l'eau douce pbun'4ugniente'r le débit disponible, parce que nous avortsuiôiiteS raisdnsAq supposer que son usage disparaîtra presque corriplète
ment dans les- mélanges.. En effet,' lewinédecins-u!Suplaignaient jadis- amèrement du mélange forcé d'eaux douces prodnit par les Infiltrations elanstilespuisards : depuis que nous leur promettons deXeatO1iermale4ture, ilsoqt r4 clama de l'eaudouce poui e. fàire des -bains,maitigés. ;Maisi ,nous croyons qu'ils en oublieront bientôt' l'existence peur se contenter des eaux thermales naturelles' qui donnent leur seule raison d'être aux- thermesyde Bourbodne. Nous pour rons seulement nous servir de l'excédant .d'eaux douces . pour remplacer l'eau thermale refroidie dans la bâche,des
douches faibles, ce qui nous fera une économie de 4a 59 mètres cubes par jour en faveur des ressources dele; station. Il n'y a en effet .aucun intérêt à donner la douche, avec l'eau minérale plutôtr-4daVec de l'eatrklotice,, chaude permettra toujours de ramener la températuWatt degré convenable. Avec les dispositionsactuelles, les deux établissements ci, vils suffisent pour desservir une popualtion de .600 baigneurs
environ, mais on consommera alors à peu près la totalité de l'eau des sources, et il ne sera pas possible de donner de nouveaux développements aux services balnéaires.
On peut remarquer, dans tous ces travaux,
445
7T-
çrire.-absOlument, parce ciel est rapidement détruit Par 1:#12.19mrles. eaux-iidÉ)04eurbonne,. T'ictrsqu'il se trouve en
eontagnavec une --plè.ée, de cuivre, la rapidité de la corroemEesbtrès grande, elatp.eut détruire en,moins d'un:an:une gOupilluide 5.millimètres de diamètre comme nous l'avons cone/actée,
L
q
rn,
,.f.)(
iPqur les'éoncluites;1 le choix reste donc entre le plomb etile,Cuivre. Dans ses travaux, leservice du génie a adopté le.,plom14 espérant, obtenir une plus longue dilrée, grâce à une épaisseur.,-pinsilgrande; il bashiusolt opinionqsnrtout sur la rencontre faite en dans lm-étuves rdinaines, de la plaque de plomb "Marquée COGILLK; :et qui 'était bien conServée. Mais- les' renseignements recueillis pendant les
travaux de .1875 sont en contradiction avec cette première. observatiorEd effet, dans leslubages des sources romaines, lesluyaux eniplomb avaient! à!pen près complète.:menUdisparu, tandis que les joints en bronze Ataient parfaiteinent .conservés et presque neufs. Dans les galeries,
romaines; nous avons -trouvé des clous en cuivre ronge parfaitement sains. Dans 'rétablissement romain, deS'robi. nete)de ! bronze et un ,clapet ',Se7trouvaient en bon état et fixés à des tuyaux complètement corrodés»-Enfin, dans la source du .puisard; un-grand nombre de monnaies romaines en bronze étaient bien conservées, tandis que de grandes quantitéS7de. galène semblaient accuser une plus rapide altératiod' Mn'. les pièces ou autres objets renfermant plomb..
l'emploi
.Dans.le,service civil, le cuivre et le bronze ont été seuls
exclusif du cuivre ou du bronze. Le fer ne se rencontre que dans quelques colliers ou barres d'appui destinés à rendre -invariables certains points des conduites. Dans ce cas, il
employés:-: partout4:-. ils coûtent d'ailleurs sensiblement
ne peut être exposé que par accident aux effets des eaux minérales, et il est facile de s'apercevoir de son usure et de procéder aux remplacements et raccommodages des
épaisseur cinq ou six fois plus grande. Il faut, en effet,
pièces détériorées. Partout ailleurs, nous avons dû le (pros-
moins cher, malgré le prix du cuivre quatre fois plus élevé que .celui du plomb, parce que ce dernier métal exige une tenir-compte des pressions, qui s'élèvent jusqu'à 20 mètres dans nos conduites et, en outre, du peu de résistance du plomb à la déformation.