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RAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BA1NS.

SONDAGES.

militaire, M. Cabrol, l'avait fait continuer ensuite au même diamètre pendant l'été, et était parvenu à la profondeurdé 27"',9o, c'est-à-dire à la cote 228"',19. Le forage n'avÉt

rencontré que les argiles' bariolées, et n'avait pas fourni d'eau jaillissante : il avait reçu un tubage en tuyaux4 fer-blanc. Pendant la durée de l'été, sous l'influence pW-' bablement des épuisements destinés au service balnéaire, l'eau s'y maintenait à 5'",5o en contre-bas du sol, et des épuisements tentés à là pompe lui assignaient un débit 'Cle 4o mètres cubes à la cote 252,09, avec une température de 58°. Ce résultat avait peu d'utilité, car il était probable (et certain aujourd'hui) que le débit constaté ne représeS- tait qu'une dérivation des sources militaires Patrice et Étuves. Cependant, au mois de juin 1868, M. Drouot fit un nouvel. » fie

essai dans ce sondage : il retira le tube, complètementdér

térioré, installa une caisse de sondage, et fora avec des. outils de O"',22 de diamètre. A la cote 247,16, le puiiéi contra la couche de béton romain. M. Drouot ne jugea pas e opportun de pousser les travaux plus loin, et se contenta de vérifier que 'le béton avait 2 mètres d'épaisseur, puieil

boucha le trou avec de la glaise et l'abandonna. Noue si comprenons pas quel pouvait être le but de cette reprise oloa facilement laissée de côté. Mais en 1862, après l'ouverture des sondages 1, 8, 9, 101, le service du génie ayant reconnu une diminution sensibei sur l'ensemble des sources militaires, l'attribua à des fuis résultant des forages 7 et 9. Il se décida à faire reprendre,

tuber et sceller le n° 7 par les soins des ingénieurs des Jnines.

Les travaux furent commencés au mois d'octobre 18'6'3'; On installa une nouvelle caisse de sondage, ayant son orifice à la cote 256,04, et scellée dans un puits de 4 mètres de profondeur. Puis on fora au diamètre de orn,42 jusqu'à la Profondeur de 8"',88 en posant des tubes de retenue en .:e-!)tyr4

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tôle. A ce niveau, cote 247",17, on retrouva le béton roMain. On l'entama avec les outils de om,225 de diamètre, et on poussa le sondage jusqu'à la profondeur de 28-03 Comme en 1857 : le trou traversait d'abord les 2 mètres de béton, puis des argiles bariolées assez résistantes, parfois mélangées de sable, parfois un peu solidifiées et à texture schisteuse. La température au fond du trou de sonde s'éleVait à 53°.

Le forage fut tubé au moyen d'une colonne en bois formée dé cylindres en chêne de O",20 de diamètre extérieur percés suivant leur axe d'un trou de or", o. Chacun de ces cylin-

dres avait une longueur de 5 mètres environ. Ils furent réunis par des entailles à mi-bois et fixés ensemble à chaque joint, par dix vis en bois disposées en quinconces. Des frettes

en fer empêchaient les tuyaux de se fendre pendant les efforts de l'assemblage. La longueur totale de la colonne était de ti7°',65.

Les deux cylindres inférieurs furent percés de trous longitudinaux de on',15 de long sur om,o15 de large, au nombre de cent quatre-vingts, disposés en quinconces suivant'Six lignes verticales : ils forment la lanterne. Trois cornets de scellements furent firAs le long de la colonne pour empêcher le ciment d'obstruer la lanterne : deux sont en cuir et le troisième en tôle mince. C'étaient des collerettes de forme tronconique, la petite base en bas, clouées .autour du tuyau, et divisées par des génératrices feuille-ts qui 'se recouvrent les uns les autres. Placés vers-le milieu de la hauteur de la colonne des tubes, ils séparent ainsi en deux l'espace laissé libre par l'excès de diamètre du forage. La partie inférieure restant vide, la partie supérieure fut remplie d'un mortier de ciment formant le scellement demandé. La dépense de cet ensemble. de travaux s'est élevée à 3. 5oo francs environ. Résultais. Des expériences, faites en 1863 par M. le' garde-mines Delaissement, semblaient accuser une augmen-