Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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4.0
TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
SONDAGES.
à la lanterne une longueur totale de 2om,52, renfermant) 4o2 ouvertures de om,15 sur om,o15 et 171 trous cir-q culaires de om,02. Ces ouvertures ont été réparties inégale? ment et occupent surtout les espaces compris entre les1 cotes 2o9,42'et'224,45 d'une part, et 227,44 et 230 d'autre part ; on a jugé inutile de placer des ouvertures entre cesi deux niveaux parce que les jaugeages ,les.ÉezéSeigaietiti comme ne fournissant pas d'eaux. Au-dessus des lanternes ftirent fiX'és deux cernas flexP
avaient subi une diminution sensible que l'on peut évaluer. k 43 mètres cubes, ainsi qu'il appert du tableau suivant SONDAGES
1
PUISARD
SOURCES
civil.
militaires.
20 18
09 07
-24 25 2
2
no 10.
egyant le forage no 41 D'Après le forage
Différences. . . -
-
-
.
no t
0
196
£i
73
172
30
+75
479
TOTAL.
290 700
+32
'
hies en fer pour arrêter la base du scellement, et le reste du trou a été rempli de béton de ciment au fur et à mesure de l'extraction des tubes de retenue. Enfin on installa une tee
de sondage, détruite depuis, et mise en communication avec la Fontaine Chaude et avec le puisard civil. Les tra-.) vaux, définitivement terminés le t6 septembre 1864, avaient
duré un peu moins de dix mois. Le travail ayant été régulier et facile, les dépenses ont été relativement faibles et peuvent être considérées comme) un minimum pratique, sauf en ce qui concerne les achats)
d'engins : en voici le détail fr.
271,22 Installation et démontage du chantier 220,23 Puits et caisse d'orifice 1 457,43 Main-d'uvre du forage 553,53 Tubage définitif en chêne Scellement et tête de sondage, conduites, etc. 1.336,97 Achat d'outils, câbles et tubes de retenue. . . 2.691,89 Entretien ordinaire et réparation de l'outillage. 1.201,98
Dépenses diverses
95,91
Total
7.809,16
Le tubage ayant été pourvu d'un grandi Résultats. nombre d'ouvertures sur toute la hauteur où affluaient 1« eaux, le débit définitif a été de 75 mètres cubes, c'est-à-de le même que celui du forage. Ce résultat était très satisfaisaneeiàtletVa,utteSources
,
Ëiir les 7571nètres produits, il n'y en avait que ayantTeffet utile, tandis que les 45 autres paraissaient
.entteuntésr_atrdébit 'des autres_sources. Plus,.tardaouvertore du sondage n° 12 abaissa, la production à -5Q imètres cubes. Le sondage 11? 15 l'aurait fait diminuer encore sans l'abaissement général des émergences: Aujourd'hui le sondage 11° i r.ffournit une production régulière de 6o, mètres cubes par: jour; la salure de son ean,st de,-.7g.,4ecomme cellefle3oteles sondages, et température de 6u.?_.
On s'attendait à mieux en exécutant ce sondage, d'après les idées de M. Drouot. On en espérait plus que du n° to, parce que cet ingénieur croyait à uit accroissement de débit
vers'retlest. C'est par 'suite de éette opinion que l'on a percé. les grès bigarrés" sûr plus de 2 mètres de hauteur. Mais A le sondage n'a donné que 75 mètres cubes, il a nettement montré la présence. d'une nappe aquifère cir-
culant dans les sables et les grès à la jonction du grès bigarré avec les argiles bariolées.
dt-conclure du sondage n° 11 que si les sondages civils ont mieux réussi que les forages militaires, ce n'est pas parce ïqu'ils sont plus à l'ouest, mais parce qu'ils sont voisinsjdu puisard romain, qui indique la position d'un des points d'émergence les plus importants. C'est cette appréciation qui a motivé les emplacements choisis pour le sondage
Ita2 et pour le sondage Ir i 3.