Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)

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SONDAGES.

TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.

Le premier a été exécuté sur la Fontaine Chaude, parce qu'on la regardait comme une source naturelle. C'était une

erreur, comme nous le dirons plus tard, et si le n° 12 a fourni d'assez bons résultats, il ne faut pas les attribuer au lieu choisi, autrement que pour sa positiourelativement

au puisard romain. Le n° 13 au contraire, foré dans le

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Verture carrée au fond de laquelle était un robinet de bronze (*). Sur le côté du puits creusé, au-dessus du dallage, se montrait dans la paroi une pierre de taille de forme demi-circulaire en oolithe blanche. Après enlèvement du dallage, on trouva deux tuyaux de

plomb, l'un dirigé nord-sud, avec un diamètre de om,o9o,

puisard romain lui-même, est bien en un point d'émergence parfaitement défini : aussi ses résultats sont-ils très beaux. Ce nouveau forage fut prescrit par Sondage n° 12. décision ministérielle du 23 décembre 1864 et t placé surla Fontaine Chaude, conformément aux propositions des ingé»

et l'autre, soudé au robinet, dirigé vers l'ouest, avec un

nieurs. Le sol de la place des Bains en cet endroit est àlà cote de repère 255,91. L'orifice du puits fut placé à peu

2r°,6o des deux côtés du bout coupé, comme on s'en assura avec une sonde, et donnait cependant beaucoup d'eau froide. Le p'etit tuyau ne fournissait aucun débit. Sous le dallage se trouvait un béton mince, puis un peu

près au centre du bassin de la Fontaine Chaude, à 3o mètres de distance au nord-ouest du puisard romain, et sensible-

diamètre de om,o35. Ces tuyaux étaient un peu .ovales et avec nervure saillante, comme tous ceux rencontrés depuis lors. Les joints étaient faits par de simples emboîtements

martelés. Le gros tuyau paraissait fermé à 2 mètres et

ment sur le prolongement de la ligne droite joignant le sondage n° io audit puisard. Après l'insuccès relatif dit n° 1 1, montrant qu'il n'y avait pas de cassure importante dirigée vers l'ouest, on avait admis la probabilité d'une

de glaise, puis un massif de béton de tuileaux, compris entre deux enrochements (**) , qui laissaient passer une

cassure transversale dirigée suivant cette ligne droite.

5oo mètres cubes, lorsque l'on parvint enfin, à la profondeur de 6m,72, aux marnes imperméables, que l'on entama de om,40 pour placer la caisse de sondage. Le lavage des déblais extraits fournit un petit nombre de monnaies romaines et françaises et quelques menus objets sans importance. Les épuisements nécessités par ce travail s'étaient élevés,

Les travaux commencèrent, le 2 janvier 1865, par la démolition de la Fontaine Chaude. Puis on creusa le puits d'orifice. Aussitôt après l'enlèvement du radier de la cuve de la Fontaine Chaude, composé de deux dalles de grès peu» cées d'ouvertures pour l'afflux des eaux, on tomba dans des débris d'anciennes constructions. On rencontra d'abord un mélange de morceaux de pierres informes, puis un dallage formé de deux épaisseurs de briques placées à la profon-

deur de '3-,67, puis des débris de tuf (*). A 4m,52 de profondeur, on découvrit un dallage avec escalier en pierre de taille oolithique présentant une ou(*.) Il est probable que le dallage de' briques n'est pas autre chose qu'une toiture en tuiles, effondrée, et qui recouvrait pri,1 mitivement une voûte en tuf,

grande quantité d'eau composée d'un mélange d'eaux douces et minérales, et dont le débit atteignait environ

à la fin du travail, jusqu'à 5oo mètres cubes par vingtquatre heures, avec une température de e6 degrés et une salure de 2 grammes environ. Cette eau était surtout em(*) Le dallage, en grès, faisait partie du pavé du temple romain; l'escalier signalé était le commencement d'une piscine symétrique à celle trouvée au sud ; -enfin la colonne, signalée plus loin, faisait 'partie du système représenté au plan figure la. (**) Parce qu'on s'était trouvé entre deux des colonnes de l'édifice romain.