Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)
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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
AMÉNAGEMENT DES SOURCES.
Vers l'extrémité de la place des bains, en face des sources militaires, la tranchée recoupa un second aqueduc, rempli de vase, mais parfaitement conservé, ayant une largey-dei le radier se trouvait" ifa; om,7o et une hauteur de im,9o; cote
250,85,
et sa direction allait à l'est, un peu
(Cette galerie semble faire partie de l'ancien aqueduie lecteur romain, comme nous le verrons plus loin.) Après les sources militaires, on tomba dans un réseau de galeries romaineS appartenant à l'ancien système de cap-tage des eaux. Leur"ra,dier général se trotWait à la cote&
environ, c'est-à-diie
à om,7o
au-dessous de celui del
nouvelle galerie. Ces galeries étaient construites "en Moel-
lons sur radier en béton au ciment de tuileaux. d'elles, venant de l'ouest, présentait un tuyau en plombe placé dans une sorte de niche. Ce tuyau s'enfonçait verticalement, comme ceux reconnus par Lebrueaux soureid 'etuves et Patrice. Il est même probable que ce tuyau eSt`le ,uv troisième signalé par Lebrun comme ayant été vu et laissé
débouché, car sa galerie doit communiquer avec celledei l'hôpital militaire découvertes et explorées en 1784.'iDuif reste, ce tuyau ne donnait pas d'eau, et toutes leqatéries. étaient remplies de vase. sud, L'un des branchements de cette g.alerie, dirigée autn,. semblait aller se déverser dans la 'galerie préCéderriinent rencontrée et située plus profondément. Un autre branchement retournait au nord-ouest vers les sources Il présentait un tuyau de plomb horizontal dont uri-bont
était pris dans un mur de fermeture grossièrenaent struit et datant probablement de 1784. L'autre bout par un petit clapet de bronze d'une dispOâiltont assez intéressante. Ce clapet, renversable et mun trois anneaux pour introduire une goupille a la main, vait permettre de faire passer par le tuyau de plomb tiiié f.S.D
(*) Au moins à l'orifice.
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partie des eaux circulant dans les galeries, ou, au contraire, de fermer toutes les communications. Il est en parfait état, tandis que te tuyau de plomb était partiellement corrodé. Ce tuyau de plomb portait en relief l'inscription GINNAMVS FEC, en gros caractères très nets. Il avait une
épaisseur de om,o1 et un diamètre intérieur de
com,08.
Quant à,sa Coupe, comme celle de tous les tuyaux romains rencontrés à Bourbonne, elle a la forme légèrement ovoïde,
avec bourrelet, souvent signalée dans les restes de l'épocitiejOrnaine. Les largeurs de ces galeries étaient de om,5O':o11,7o et on',8o, avec quelques élargissements formant de petites chambres voûtées à section carrée de im,2o à de côté. (:Après cet ensemble de travaux romains, on n'a plus yen-
contré qu'une petite galerie à radier à la cote 251, ayant Om 6e de largeur et i mètre de hauteur, à 200 mètres envtron en aval des précédentes. Mais nous supposons que l'aqueduc a bien pu passer, sans qu'on le vît, au-dessus "-
de prolongement de la galerie recoupée à l'angle des bains, comme il a Passé au-dessus d'une galerie de même a5U9.1Z,niveau â Son extrémité amont. La différence de im,90 environ entre les cotes de cet ancien radier et du nouveau permet cette hypothèse. Ce qui nous inspire cette pensée, c'est que, tout à fait à l'aval, on a rencontré et recoupé deux fois une galerie rernaine située précisément au même niveau. Ces dernières
galeries étaient dirigées dans le sens du cours de la rivière
d'Apance, comme la précédente l'était dans le sens du ruisseau de Borne. Il paraît évident que ces trois tronçons forment un seul et même aqueduc remplissant exactement le rôle du nouvel égout, mais situé lm,8o ou im,6o plus b'ââ au moins, et, pour les réunir, il faut nécessairement traverser une fois au moins la tranchée. Cet aqueduc romain devait déboucher dans la rivière beaucoup plus bas que le nôtre, et par conséquent, profitant d'une pente plus