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Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)

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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURDONNE-LES-BAINS.

AMÉNAGEMENT DES SOURCES.

longue, il pouvait tenir la zone des bains mieux à tabri de l'effet des hautes eaux de l'Apance. Peut-être même existet41 encore, car les tronçons rencontrés étaient en. très bon. état. Mais les ingénieurs des mines étaient trop pressés de temps et d'argent pour pouvoir faire aucune recherche dans ces vieilles galeries. Il eût fallu d'abord les vider de la boue qui les remplissait, ce qui eût été un travail consi; dérable. Quelques coups de pelle dans la vase ont seulement été donnés à l'entrée des tronçons. Ils ont paru indiquer, la.

reprenait le travail d'approfondissement sur i mètre seulement, et l'on maintenait la terre avec des planches étayées

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présence, entre les deux dernières parties, d'un embraii;I: e.lement dirigé vers une petite vallée perpendiculaire à

celle de l'Apance. De grandes sources d'eau douce ont été trouvées au, pied

de petits bancs de roche calcaire au travers desquels 'a passé la tranchée dans la rue de l'hôpital. Ces sources ont exigé- des épuisements fort coûteux et retardé les travaux.. De plus, elles ont causé des éboulements fort compromet-, tants pour les maisons voisines, malgré le boisage soigné adopté par M. Duporcq. La plus belle de ces sources a étè conservée au moyen d'un tuyau de plomb traversant la, maçonnerie des piédroits. Elle est utilisée.aujourd'hui par.

l'hôpital militaire. Pendant tous les travaux, Boisage, drainage et vanne. on a adopté pour le boisage le système suivant, représenté sur les fig. 9 et,' o, Pi. VI: Le haut du terrain étant entaillé sur 2 mètres de hauteur et 2m,50 de largeur, on y plaquait verticalement dès madriers jointifs tout le long des parois, et on les maintenait avec deux rangées de longrines écartées de 1 mètre et arc-.boutées par des poutres horizontales distantes de 1 mètre environ. Les madriers avaient orn,05 d'épaissenr, les longrines 0',20 sur 1m, o, et les poutres orn,2o sur om,2o, ou o',15 sur om,15. Une fois le coffrage du haut complètement achevé, là11

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par une ou deux rangées de longrines. Le dernier mètre était taillé à vif et maçonné aussitôt que possible. On arrivait ainsi à maintenir assez solidement les parois, sans pouvoir cependant éviter toujours les fissures dans le sol à quelque distance de la tranchée. Mais les principaux tassements se sont produits après le remblayage du vide restant au-dessus de la voûte, malgré le soin apporté au pilonnage des terres réemployées,, et plusieurs maisons de la rue Lateau ont souffert un. peu de ce voisinage.

Le long des piédroits de l'aqueduc, un drainage a été établi jusqu'à l'hôpital militaire pour assainir cet établissement. Le premier effet de cette opération a été de causer de grandes pertes d'eau, minérale au puisard romain et aux sources militaires. Dès la construction de l'aqueduc, on a pu constater que les sources Patrice et .Étuves avaient cessé de couler et que le puisard romain, quand on n'y épuisait pas, au lieu de fournir par lui-même un trop-plein d'une trentaine de mètres, en empruntait environ 8o aux sou, dages que l'on y déversait. Ce fait n'a rien d'étonnant, si l'on remarque que le puisard est en communication, par le sous-sol, avec un certain nombre des galeries. romaines,, et que celles-ci peuvent emmener les eaux au drainage. La diminution des trop-pleins n'avait pas d'ailleurs bien grande importance, puisque, pendant la saison balnéaire, l'épuisement dans les puisards empêchait les eaux de se porter au drainage. D'ailleurs, l'aqueduc Wavait jamais été considéré que comme une première partie de l'abaissement général, et peu importait qu'il présentât quelques inconvér nients passagers. Une autre conséquence de l'aqueduc et de son drainage Pouvait être de fournir un excédant d'eau. douce par appel dans les,,puisards, pendant la marche des, pompes. On ne