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AMÉNAGEMENT DES SOURCES.

TRAVAUX EXÉCUTES A BOURBONNk-LES-BAINS.

Le radier .-de cet ouvrage était Placé à'là'cnte 25o,7o, comme celui de plusieurs des galeries romaines recoupées' par l'aqueduc. La construction traversait'toute la largéni' des fouilles, suivant une direction est-ouest, puis elle s'IW fléchissait aux deux extrémités dans la direction du sud.

La suite des travaux a montré que tout cet aqueduc était porté par un mur vertical de om,85 d'épaisseur, coe struit en béton, et descendant jusqu'à la cote 246,8o, où ¶1 rencontre là couche générale dû béton romain. Desn`field côtés de ce mur, de la glaise était tassée jusque vers Yéï haut de la voûte de l'aqueduc dont nous venons de parleP;' soit sur 6 mètres de hauteur environ. Tout le reste de la fouille du puisard a été entaillé dans cet amas de glaise. Le boisage a été continué par sectioilg

mètres de haute-nt jusqureemètres de'PHMteuri?i Au-dessous dei ce niveau, une rangée de planches "eétê' établie, --sur i mètre de hauteur, contre les parois, toierns:' avec le même système d'étayage. de

Mais la fin du travail a été retardée par la dureté du.

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mant le n° 1; mais, au-dessous du radier, nous rencon-

tees une pierre de taille formant puits autour de la sep, et le joint de celle-ci avec la suivante s'ouvrit ans' d- laissa sitAt,et a ssa passer un fort volume d'eau qui obligea à commencer les épuisements. Une seconde fois, nous enlevâmes la pierre pour tâcher de boucher la source; mais alysitôt l'eau se fit jour plus bas, décollant l'argile autour .ja, seconde assise, et coulant abondamment dans la, (pille. Le même phénomène , se reproduisit à chaque ap.e-ofondissement, avec un débit de plus en plus important, lui dépassa 400 mètres cubes à la-profondeur de 8 mètres. -Tous les moyens de bouchage essayés ont été illusoires,

ou du moins leurs effets ne duraient qu'un instant. Les laiOndes avec

ou sans chiffons disparaissaient aussitôt qu'on

les enfonçait à la profondeur de 9 mètres, pour ne plus rgyenir à latsurface ; un élargissement évident existait à

.eveau, et un courant semblait écarter de la verticale,: des tuyaux les objets légers poussés à cette profondeur car le courant de la source ne les ramenait pas à la sur-

mur de béten entaillé, par des éboulements survenus àl'eX'

fiqe. Une,tige a pu être introduite à 14m,50 de profondeur

trémité 'nord, et surtout'pai les effets de la source n° 2.

dans ce trou, sans rencontrer de résistance. Cependant elle devait atteindre un dépôt de matières meubles, car l'eau sle-troublait et se chargeait de débris organiques de petites ei,n4qpions; tels que noisettes, feuilles noircies et menus

Voici ce qui se passait en cet endroit La source n° Tubage romain.

2, dite Patr;t'la'

source n° 1, ou des Étuves, sont deux orifices de tubaW verticaux, percés dans le radier d'une même galerie rei maine, et découverts par Lebrun. Elles coulaient à peineà' leur orifice lors du commencement des travaux. l'en plaça une pompe sur la source n° 2, on s'aper0416 l'équilibre s'établissait instantanément avec le n° 1, qu'on entama le radier au n. 2, le n° i cessa de couler. Une fois le radier enlevé, nous reconnûmes que le ,débit devenait notable, et nous essayâmes de nous en débarre ser sans recourir aux pompes. Comme la source ne préséri-

tait aucune pression, nous crûmes d'abord arriver à notre but en scellant un bout de tuyau à son orifice et en fer-

Ja

Le tubage de la source n° 2 se composait de tuyaux en pJenb, de 2 mètres de longueur et de 0-, i o de diamètre inerieur, profondément corrodés, mais dont un fragment' 9Meilleur état permettait de lire CINNAMVS FEC. Ces tuyaux avaient i centimètre d'épaisseur. Ils étaient réunis au, moyen d'un cône tourné en bronze ; la construction de C et assemblage est fort curieuse. Il est évident que le tuyau inférieur était soudé au bout femelle (*). On logeait une (*) yor,:ualache VIII, fig. Io.

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