Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1880, série 7, volume 17)

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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.

bague de plomb, à 'l'intérieur, dans une petite .rainure

ménagée à cet effet ; puis on présentait le bout mâle, soudé à un autre tuyau. Par simple pression, et par écrasement de la .rondelle de plomb, le joint pouvait être hermétique, Une pareille disposition était très bonne pour une colonne verticale commencée sur une base fixe et susceptible d'être imitée dans des circonstances où la pose devrait être presque instantanée et se faire malgré les eaux. Des pierres de grès de om,7o de côté et de om,'5o de 'hauteur, percées d'un trou central de om,2 2 de diamètre, étaient ,ensuite enfilées comme des bagues autour de ces tuyaux e réunies par une mince couche de ciment. Enfin, après l'achèvement de la colonne, tout l'espace libre était rempli dorde ciment de tuileaux, formant une seconde enveloppe imperméable. Si.la source n° 2 nous a tant gênés, c'est parce que les tuyaux de plomb étaient détruits et la chemise de ciment - brisée à tous les joints; sans ces circonstances, nous n'aurions pas démoli ce tubage, et la source serait restée en charge comme nos sondages. Les joints en bronze étaient,

tier.

au contraire, en état parfait de conservation, sauf la disparition de la bague intérieure, dissoute par les eaux minéraies. D'autres venues d'eau se sont manifestées à la fin des fouilles. Toutes celles qui prenaient origine ,au sud du mur en béton romain étaient à une température de 45 degrés, comme le n° 2. Elles paraissaient arriver horizontalement entre les 'lits de glaise et provenir des quites, d'autres,tubages analogues au n° 2, par exemple du tubage de la source n° 1, qui doit être identique à son congénère. Au contraire,' les sources placées au nord du mur de béton, étaient froides et non salées. ,Elles arrivaient entre les lits de glaise, et surtout contre le mur lui-même. Il est probable que ce sont des infiltrations du ruisseau de BOrtle. La fouille,dtnpuisard a été terminée à Maçonneries.

AMÉNAGEMENT DES SOURCES.

5r7 la 'cote .247,17 pour y 'établir ..kle 'béton de fondation en

iforme d'une couche de 1 mètre d'épaisseur, de 15 mètres

de long et de 6 mètres de largeur, avec un prolongement

4,,rest destiné à la galerie des pompes : à l'extrémité de lie-ci, l'excavation avait om,5o de plus pour former le -puisard d'aspiration. En ce point, à la cote 246,80 en est ,tombé précisément à la surface du béton romain, fort dur eil-icet endroit, mais perméable probablement, car une quantité d'eau chaude importante pénétrait dans cette petite fouille de tous côtés. .L'affaissement rapide des parois des excavations obligeait k mettre une 'certaine hâte à l'élévation des maçonneries : aussi coula-t-on le plus vite possible une couche de béton de on',5o pour les fondations du puits des pompes.

Sur le béton du puisard, on plaça un radier de 0n',20 d'épaisseur en moellons, et l'on commença à élever les 4iédroits avec une épaisseur de im,6o à la base, et une ,ielistance intérieure de 2m,6o ; puis on continua en élargisfliant le vide et en diminuant l'épaisseur, de manière à par,Irenir, après 5m,6o, à une forme intérieure de 15 mètres sur =4Inètres, avec une épaisseur de piédroits de om,9o. Ceux-ci .Inrent arrêtés à la cote 251,97, niveau choisi pour le tropplein. Une voûte surbaissée de om,5o d'épaisseur, 4 mètres de portée et i mètre de flèche recouvrit la cuve, sauf réserve de deux cheminées, une chappe de om,o5 d'épaisseur fut appliquée sur cette voûte avant le remblayage. La galerie des pompes fut exécutée simultanément, mais le montage du puits en pierres de taille exigea un temps assez considérable. Ce puits se composait d'assises en grès bigarré, formant une tour circulaire, commençant avec un diamètre intérieur de t mètre à la base pour le puisard d'aspiration des pompes, et s'élargissant progressivement jusqu'à 2 mètres de diamètre, à la cote 251,97, pour-re-

cevoir le bâtis de la (pompe à vapeur. 'Quand les maçonneries du puisard furent terminées, on s'occupa de les