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Annales des Mines (1880, série 7, volume 18)

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EXPLOITATION 'TECHNIQUE DES CHEMINS DE FER.

SYSTÈMES DE SIGNAUX. -- APPAREILS D'ENCLANCHEMENT.

Les premier, deuxième, troisième et sixième types cor-

respondant au cas où l'enclanchement est obtenu pour l'incompatibilité de deux positions extrêmes des deux leviers ; les quatre autres correspondent au contraire au cas où l'incompatibilité existe, non plus entre deux positions extrêmes, mais entre une des positions extrêmes d'un des

leviers et une position intermédiaire de l'autre. Dans la pratique, on peut toujours se borner é réaliser les cinq premiers types ; le sixième type, qui suppose l'incompatibilité des deux positions normales des deux leviers, doit être écarté. D'autre part, les quatrième,- cinquième, sep-. fiente et huitième types, dans lesquels une position d'un des leviers enclanche l'autre indifféremment pour les deux positions de ce second. levier, n'ont généralement d'application que pour les relations des leviers des verrous d'aiguilles avec les leviers d'aiguilles ; on fera toujours en sorte que la position ouverte du verrou corresponde à la situation normale de son levier, ce qui rend sans objet les systèmes d'enclanchement des septième et huitième types. On pourrait même aller plus loin, en remarquant que le premier et le deuxième type, de même que le quatrième et le cin-

men t.

Tout procédé d'enclanchement qui permettra de réaliser

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les cinq systèmes d'enclanchement que nous venons de dé-

finir devra donc être considéré comme fournissant une solution complète du problème. Dans l'appareil Viguier, l'enclanchement de deux leviers est obtenu par le mouvement alternatif de deux tiges perpendiculaires, dont chacune est solidaire du mouvement des leviers ; une de ces tiges est percée de trous dans lesquels l'autre vient s'engager et faire office de verrous. Si nous supposons que la première de ces tiges corresponde au levier A, la seconde au levier B, nos cinq types théoriques d'enclanchement pourront être facilement réalisés au moyen des dispositions représentées par les diagrammes de la fig. 1, Pl. HI. Dans l'appareil Saxby (*), chaque levier transmet son mou-

vement alternatif à une palette en fonte, évidée en forme de gril, et tournant autour d'un axe horizontal perpendiculaire à celui du levier. Dans l'état normal du levier, la palette est horizontale ; lorsque le levier est renversé, sa palette est déversée sous un angle de 6o degrés. Un certain nombre de palettes transmettent leurs mouvements alternatifs à des tringles qui les croisent perpendiculairement. Au droit de chaque palette qu'on veut enclancher, la tringle est armée d'une cale en fer qui peut prendre différentes formes. Si A est le levier qui commande la tringle, B celui

quième, font dans une certaine mesure double emploi, puisqu'ils ne diffèrent que par l'interversion des rôles des deux leviers A et B. Mais il est avantageux en pratique de se donner la facilité de réaliser ces cinq types sans être forcé de faire cette interversion. Cela tient à ce qu'en général les dispositions mécaniques au moyen desquelles les enclanchements de ces divers types sont établis entre deux leviers A et B ne sont pas symétriques par rapport à ces deux leviers ; pour la simplicité de l'appareil, il faut se réserver la faculté de faire jouer à chaque levier, soit le rôle du levier A, soit celui du levier B, par rapport aux autres leviers avec lesquels il a des relations d'enclanche-

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sur la palette duquel agit la cale, on peut, en faisant varier la forme de la cale, réaliser nos cinq types théoriques -

d'enclanchement, ainsi qu'il résulte des diagrammes représentés à la fig. 2, Pl. III. Si, connue nous l'avons supposé dans le diagramme, une même tringle commandée par un levier A porte une série de cales, de manière à établir entre le levier A une série de leviers B1, B=, etc., des enclanchements des différents types, toutes les cales sont solidaires de la cale A () Voir les lig. itt 5, PI. IV; la lig. 2, Cl. III, et la légende explicative de ces figures.