Annales des Mines (1880, série 7, volume 18)
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120 SOURCES MINÉRALES DES DÉPN's DE SEINE-ET-OISE, ETC.
Enfin celle de Saint-Goudon (à 6 kilomètres ouest de Gien), dont l'eau contient de l'acide carbonique libre et des carbonates de fer, de chaux et de magnésie ; elle sort aussi de la craie. Note sur le titre sufhydrorru'Irique des eaux sulfureuses. On obtient le titre d'une eau sulfureuse en versant dans un litre de cette eau une dissolution de 2 grammes d'iode dans un décilitre d'alcool ou d'eau distillée. Ors ajoute au préalable à l'eau sulfureuse quelques gouttes d'un empois d'amidon; on verse la liqueur titrée jusqu'à ce que l'amidon donne une couleur bleue. Le nombre de centimètres cubes employés donne le degré sulfhydrométrique.
On ajoute souvent dans la dissolution d'iode a,5 d'iodure de potassium, on augmente ainsi notablement la solubilité de l'iode. L'iode décompose l'hydrogène sulfuré et les sulfures alcalins, en donnant de l'acide iodhydrique et un iodure alcalin, ainsi que du soufre libre. 2 grammes d'iode correspondent environ à 175 centimètres cubes d'hydrogène sulfuré.
MINES D'ANTHRACITE DE LA MURE.
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NOTICE SUR
LES MINES D'ANTHRACITE DE LA MURE Par M. FERRAND, ancien élève-externe de l'École des mines.
Géologie.- Le canton de La Mure renferme trois systèmes de terrains ; les schistes micacés, un peu talqueux, appelés
vulgairement, dans le pays, pierre de bois ; le terrain à anthracite, qui repose directement sur les schistes micacés; les calcaires, qui recouvrent le terrain à anthracite, et dans lesquels on trouve souvent des schistes noirs. Le terrain à anthracite de La Mure est composé de couches plissées ou ondulées dans toutes leur étendue, et présentant une série alternative de selles et de fonds de bateaux,
dont les axes rectilignes ou légèrement courbes occupent toujours une position inclinée, et sont à peu près paral-
lèles entre eux. Aussi les traverses au rocher, faites en ligne droite, atteignent-elles plusieurs fois la même couche.
Les couches d'anthracite renferment fréquemment des lits de schistes noirs, qui prennent quelquefois une assez grande épaisseur, et divisent la couche en plusieurs parties, qu'il faut exploiter séparément. On rencontre également, au milieu des couches, des amygdales rocheuses de pyrites de fer et d'autres substances minérales, appelées des nerfs, et connues dans le pays sous le nom de codes.
Les couches, à la suite des perturbations qui ont occasionné leurs ondulations, ont été étranglées et même quelquefois complètement supprimées par une compression entre les roches du toit et du mur. Alors il reste presque toujours entre ces roches un ou plusieurs filets de quartz,