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MISSION 'TRANS-SAHARIENNE.

GÉOLOGIE ET HYDROLOGIE.

gypso-calcaire ; vallée sèche et sans thalweg accusé, en

de Negousa, et traversant une région mixte, en alluvions récentes, avec bas-fonds peu nets et petites sebkha, où le sol est formé de sables en place, à peine agglutinés, mais non mouvants. L'établissement d'un chemin de fer nécessiterait

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pente générale vers Ouargla. A partir du point où nous l'avons suivie, elle est entièrement creusée dans les atterrissements. Elle est limitée à l'ouest par un escarpement discontinu, mais très net, qui domine successivement Rassi el Hadjar, Ouargla, Negousa ; plus au nord, c'est le même escarpement qui reparaît en face de Temassin et se poursuit

jusqu'à Oum et Thiour, où il tourne à l'est vers le chott Melrhir. A l'est, au contraire, nous n'avons observé, entre l'Oued Mya et l'Oued Igharghar, que des séries de gour

isolés, émergeant du sein des alluvions récentes. Nous étions, en effet, près du confluent des deux vallées. L'Oued Igharghar est une vallée d'érosion du même ordre, en pente générale vers Tougourt.

La dépression de l'Oued Rhir n'est autre chose que la prolongation de l'Oued Mya et de l'Oued Igharghar réunis, jusqu'au chott Melrhir. Ainsi que je l'ai dit, l'escarpement qui forme la ceinture occidentale de l'Oued Rhir est nettement la prolongation de la rive gauche de l'Oued Mya ; audessus, se trouve la surface du manteau d'atterrissement,

qui monte en pente douce vers l'ouest et vient s'appuyer sur le plateau calcaire du Mzab et de Metlili. A l'est, les faits topographiques et géologiques doivent être analogues, mais sont masqués par les grandes dunes du Souf. Enfin les alluvions récentes, qui garnissent les vallées et les dépressions, offrent elles-mêmes des bas-fonds argilo-

gypseux et salés, où se trouvent les sebkha et les chotts. Tels sont les bas-fonds d'Hassi el Hadjar, d'Ouargla et de Negousa, et la série des bas-fonds de l'Oued Rhir, depuis Blidet Aniar jusqu'au chott Melrhir. Des monticules parsèment les régions de sebkha : ils sont dus les uns à des éro-

sions, les autres au foisonnement des terrains gypseux. D'Ouargla (environ 154 mètres), nous nous sommes dirigés directement sur'Blidet Amar, laissant à l'ouest les dunes

dans cette région une quarantaine de kilomètres de remblais, ayant au plus 5 à 6 métres de hauteur et pouvant être fixés par la végétation. A partir de Blidet Amar, nous avons suivi les bas-fonds de l'Oued Rhir et la ligne bien connue des oasis, Tougourt (environ yo mètres), Ourlana, etc. Le sol est formé par un limon gypseux et salé, plus ou moins boursouflé; il est absolument plat. On n'aurait qu'à poser la voie.

11 y a pente générale vers le chott Melrhir, situé au27. Le tracé passe dessous du niveau de la mer, à la cote à l'ouest du chott, au-dessus de la cote zéro, s'élève sur le plateau quaternaire à Oum el Thiour, traverse l'Oued Itel et l'Oued Djedi, et remonte la plaine limoneuse d'alluvion moderne, qui s'étend en pente douce jusqu'à Biskra (1 2 3 mèt.) . Le chott Melrhir est le fond de ce grand bassin. Il reçoit les détritus d'une partie de l'Atlas par l'Oued Djedi, au nordouest, et par la série des vallées, telles que l'Oued Biskra, l'Oued el Arab, etc., au nord. Le chott Melrhir se continue vers l'est par les chotts Rarsa et Djerid. Le seuil qui sépare les deux premiers dépasse un peu la cote zéro ; le suivant

R 40 mètres d'altitude ; la barre qui sépare le dernier du golfe de Gabès a 50 métres aux points les plus déprimés. § 2.

Je résumerai brièvement les premiers résultats de mes travaux géologiques sur le terrain crétacé du Sahara septentrional entre Laghouat, El Goleah et Ouargla. Le plateau crétacé du Mzab se prolonge vers le sud jusqu'au delà de Goleah. D'après les renseignements recueillis par H, Pomel, les caractères changeraient bientôt entre Go-