Annales des Mines (1880, série 7, volume 18)
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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
une distance fixe, faire briser une ampoule d'éther
en
amont du courant à un signal donné et apprécier le temps
que son odeur caractéristique mettra à parvenir à la
se-
conde station. Plus simplement encore on se sert de l'odeur de la poudre, dont la lumière forme signal par elle-même, ou de celle de l'amadou. M. Murgue a indiqué les précau-
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quille, doivent être considérées comme ayant fourni des indications exagérées. On sait, en effet, d'après Dubuat, qui l'a constaté directement pour l'eau ( i) , que cet état de choses présente des différences importantes avec le mouvement absolu d'une veine mobile qui viendrait frapper l'anémomètre en repos (2).
tions à prendre pour éviter les causes d'erreur de ce pro-
Parmi les appareils de mesure qui se rattachent à la
cédé (1). Toutefois, on doit, pour des recherches délicates,
ventilation des mines, je citerai encore les deux indicateurs d'aérage de M. de Vaux, pour reconnaître les perturbations du courant (5), et les appareils Bia et Durant, le mouchard de Mons, destinés à contrôler les ventilateurs (4). M. Gui-
et à condition que la vitesse dépasse om,5o, afin qu'elle
soit capable de faire tourner une roue, préférer à
ces
moyens l'emploi des anémomètres, simples ou enregistreurs. Il en existe un assez grand nombre. Indépendamment du pendule que le courant écarte de la verticale sous un angle qui dépend de la vitesse, on peut citer les appareils Arson, Bianchi, Biran, Bourdon, Buis et Sombart, Buxton, Casartelli, Combes, Davy and son, Dickinson, Fuss, Hardy, de Hennant, Kallstenius, Francisque Michel, Leslie, Morin, Newmann, Van Eck, Vicaire (2). L'étude de ces instruments, ainsi que celle des formules qui servent à relier la valeur numérique de leurs indications à celle des vitesses correspondantes, nous entraînerait évidemment
hors des limites de ce rapport. Toutefois, une remarque très importante doit trouver ici sa place. Elle est due à MM. Aguillon, Fumat et Murgue. Elle consiste en ce que toutes les expériences faites jusqu'ici avec des anémomètres, gradués comme on le fait d'ordinaire à l'aide du mouvement relatif qu'on leur imprime dans un air tranBulletin de la Société de l'industrie minérale, tome II, page 475.
avertisseurs Duber et Delsaux, qui sifflent quand la vitesse
s'abaissé au delà d'un certain point; l'appareil Murgue, destiné à faire connaître le volume d'air (6).
Les travaux de la Commission ont donné nais49. sance à trois nouveaux appareils de mesure.
Le premier, dû à M. Vicaire, ingénieur des mines, a pour but de faire connaître, par la mise en train d'une sonnerie électrique, le moment où la vitesse de l'air descend au-dessous d'une limite déterminée. Cet organe se compose essentiellement d'une palette légère placée au sommet d'une tige qui peut osciller autour d'une arête de DUBUAT : Principes d'hydraulique.
2' série,
Transactions of the North, etc., tome X, pages 207, 2,6 533, 238, 259. Compte rendu annuel, etc., octobre 1877, page 3,; novembre 1877, page 16. Pièces annexées aux procès-verbaux, etc., page 53. Les Mondes, tome XLVIII, page 566. Le plus ancien anémomètre est probablement celui d'Ons-en-Bray pour les courants atmosphériques (Mémoires de l'Académie des sciences, 17311, page 23).
bal a proposé un baromètre différentiel pour donner les différences de pression en divers points des galeries (5). Citons de même le. compteur graphique de Hennant ; les
Bulletin de la Société de l'industrie minérale, page 504. Compte rendu mensuel, 3 octobre 1877. (5) Annales des travaux publics de Belgique, tome XX, pages 153 et 168.
(h) Revue universelle des mines et des usines, tome XL, page 272. Echo des mines, 1877, page 116. Revue universelle des mines et des usines, 1"« volume de 1877,
page m. Compte rendu mensuel, mai i880, page 120.